APRR vous ouvre la voie du covoiturage

Aire de covoiturage

Accélérer la transition énergétique en favorisant les nouvelles mobilités, tel est l’objectif de l’aménagement des voies réservées au covoiturage


Face aux enjeux climatiques mais aussi pour apporter des solutions aux problématiques toujours plus importantes d’accès aux grands centres urbains en France, APRR développe son ingénierie pour rendre ses infrastructures plus résilientes, plus adaptables. Notre volonté est de proposer des solutions de déplacement plus fiables, plus rapides, plus sûres. Le covoiturage est l’une des solutions encouragée pour améliorer la gestion du trafic pendulaire en périphérie d’agglomérations. 


Le principe est simple : aux heures de pointe, la vitesse est limitée par la congestion. Une voie de l’autoroute peut alors être réservée à la circulation de certains véhicules, notamment dans le cadre du covoiturage, mais pas seulement…  
Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce dispositif encore méconnu en France.

Paragraphes

Covoiturage, oui, mais pas seulement…

Vignettes covoiturage

 

Vous pouvez emprunter la voie réservée dès lors que vous répondez à l’une des conditions d’utilisation prévues par la règlementation : 


•    être au moins deux occupants dans le véhicule (ou deux passagers sur une moto), 
•    être taxi, même sans passager, ou, selon les cas, transport en commun,
•    conduire un véhicule à très faibles émissions (Crit’Air 0) – à savoir véhicules 100 % électriques ou à l’hydrogène – quel que soit le nombre de personnes à bord.

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Une nouvelle signalétique dédiée au covoiturage

Un losange blanc matérialise les voies réservées au covoiturage. Désormais retenu dans le Code de la route, le panneau indique que la voie est active et l’accès limité. La vitesse maximale autorisée est alors ramenée à 50 km/h sur l’ensemble des voies.

Le même losange barré indique la fin du dispositif. La voie concernée redevient alors une voie de circulation ouverte à tous.

symbole covoiturage  symbole covoiturage barré

À l’arrivée sur une voie de covoiturage, une signalisation spécifique rappelle aux conducteurs quels sont les différents véhicules autorisés à emprunter la voie réservée lorsqu’elle est active. 

L’utilisation de la voie est possible mais pas obligatoire. Chacun reste libre d’utiliser ou non la voie réservée au covoiturage.


Panneau covoiturage

 

Seul à bord ? Changez de voie !

La mise en service d’une voie de covoiturage donne un avantage aux automobilistes vertueux qui participent à la décarbonation du trafic routier et à la réduction du nombre de véhicules aux heures de pointe. Pour le bon fonctionnement de ces voies dédiées, il est indispensable que les usagers respectent les principes d’utilisation.

Des dispositifs pédagogiques ont accompagné toutes les mises en service récentes de ce type de voie pour expliquer, donner toutes les informations utiles et faire adhérer les automobilistes à cette nouvelle forme d’utilisation de la route.  

À partir de 2024, des contrôles de police peuvent désormais être mis en place.  Les contrôles sont assurés par les forces de l’ordre, seules habilitées à verbaliser les usagers de la route. 

Les contrôles peuvent être inopinés. Certaines voies, comme celle de l’A48 à l’approche de Grenoble, sont équipées d’un radar fixe de verbalisation automatique activable à distance par les forces de l’ordre. 
Au 1er janvier 2024, le montant de l’amende encourue est de 135 euros. Soyez vigilants !
 

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Des services d’accompagnement pour aider les covoitureurs

Réduction des émissions polluantes, fluidification du trafic et gestion plus raisonnée des déplacements. Mais aussi pour l’usager économies, gain de temps, convivialité. Pour encourager cette pratique avantageuse à plus d’un titre, de multiples services voient le jour. 


Une centaine de parkings gratuits ont notamment été déployés, en collaboration avec les collectivités locales, à proximité des accès aux autoroutes APRR et AREA. Plus de 4 000 places de covoiturage sont ainsi disponibles.


De nouveaux projets sont lancés pour enrichir l’offre de services liés au covoiturage. Box sécurisés de stationnement pour les vélos, arrêts de bus connectés aux réseaux urbains, etc. L’objectif est de mettre en place de véritables pôles d’échanges multimodaux pour faciliter l’intermodalité. Choisir le moyen de transport le plus pertinent pour rejoindre sa destination de la manière la plus rapide et la plus vertueuse, tel est l’enjeu ! 
 

Un objectif national

70 % des déplacements domicile-travail sont réalisés avec des véhicules individuels et on estime à seulement 3 % la part du covoiturage quotidien. Cette pratique est pourtant un levier essentiel face aux enjeux de sobriété énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre

Le Plan national « Covoiturage du quotidien » se fixe pour objectif d’atteindre les 3 millions de trajets en covoiturage à l’horizon 2027.  Un trajet en covoiturage permet, en moyenne, d’éviter de l’ordre de 6 kg de CO2. Ce sont donc 4,5 millions de tonnes de CO2/an qui peuvent être économisées, soit l’équivalent d’1 % des émissions de gaz à effet de serre annuelles de la France si l’objectif de 3 millions de trajets quotidiens est atteint.

Les voies de covoiturage aujourd’hui et demain

Les voies réservées au covoiturage sont développées aux abords des grandes villes qui subissent un flux pendulaire de voitures important. 


APRR, pionnier de la voie de covoiturage en France…


En France, les autoroutes APRR et AREA mettaient en service en septembre 2020, à l’entrée de Grenoble, la première voie réservée au covoiturage en France. 

L’enjeu pour cette voie de 8 kilomètres, située entre la barrière de péage de Voreppe et la bifurcation A48 / RN 481, était tout d’abord de réduire le nombre de véhicules sur cette portion très chargée de l’A48 – 100 000 véhicules par jour – dans une dynamique de transition écologique et énergétique. 

… et acteur de l’autoroute de demain


Au 1er janvier 2024, une extension de la voie de covoiturage sur A6 aux portes nord de Lyon est en cours de réalisation sur le réseau APRR. Une autre voie sera construite sur l’A42, sur l’accès par l’est à cette même agglomération.  
Des études sont en cours, qui s’intéressent à d’autres itinéraires d’accès aux grandes métropoles. L’objectif sera toujours de limiter l’autosolisme (le fait d’être seul à bord de son véhicule) mais surtout de développer de nouvelles fonctionnalités autour des voies de covoiturage pour les rendre toujours plus adaptables et intelligentes. Demain, le covoiturage sera un dispositif parmi d’autres sur l’infrastructure autoroutière pour fiabiliser et faciliter l’accès aux grandes métropoles : régulation dynamique de vitesse, hub multimodaux, lignes de bus express, etc.
 

Les réponses à toutes vos questions

  • Pourquoi APRR encourage les voies de covoiturage ?

Le développement des voies de covoiturage répond à deux préoccupations majeures pour APRR : la stratégie bas carbone et le service aux clients.

Limiter l’autosolisme (le fait d’être seul à bord de son véhicule) en favorisant le covoiturage fait partie des engagements d’APRR pour la transition énergétique et écologique. En diminuant le nombre global de véhicules en circulation, le covoiturage permet de limiter les émissions polluantes, dont le CO2 responsable du réchauffement climatique. 

Covoiturer, c’est aussi des économies pour l’utilisateur, plus de convivialité, l’accès à la mobilité pour tous et un temps de parcours maitrisé aux heures de pointes

L’ouverture de la première voie réservée au covoiturage sur A48 le 30 septembre 2020 a inauguré pour APRR un engagement fort en faveur de la pratique des nouvelles mobilités.

  • Quel est mon intérêt d’utiliser le covoiturage ?

Partager son trajet et utiliser les voies réservées offre encore plus d’avantages :

  • un partage des frais de transport et des économies pour chacun des covoitureurs, 
  • un gain de temps, particulièrement aux heures de pointe,
  • une solution de transport complémentaire pour ceux qui ne disposent pas de véhicule,
  • une contribution à l’engagement écologique,
  • un moyen convivial de voyager !

 

  • Comment se matérialise une voie de covoiturage ?

Une signalisation spécifique marque l’arrivée sur une voie de covoiturage. Elle rappelle quels sont les véhicules autorisés à emprunter la voie réservée au covoiturage lorsque la voie est activée :

signalisation voie covoituragesignalisation voie covoituragesignalisation voie covoiturage

 

Un losange matérialise la voie de covoiturage. C’est la signalisation officielle désormais retenue dans le code de la route. Un même losange, barré, marque la fin du dispositif. 

symbole covoituragesymbole covoiturage barré
  

  • Tous les types de véhicules sont-ils autorisés ?

L’utilisation de la voie est possible pour tout véhicule particulier, véhicule utilitaire de moins de 3,5 t., deux-roues ou trois-roues motorisés, transportant au moins deux personnes. Les bus peuvent être autorisés selon les voies.

  •  L’utilisation des voies de covoiturage nécessite-t-elle des démarches particulières ?

Aucune démarche préalable n’est nécessaire, il suffit de respecter les conditions d’utilisation prévues par la règlementation (voir Covoiturage, oui, mais pas seulement…).

  • Si je souhaite covoiturer, où puis-je donner rendez-vous ?

Pour accompagner le développement du covoiturage, APRR et AREA construisent avec les collectivités locales des parkings gratuits destinés aux covoitureurs pour stationner leur véhicule. L’offre de parkings a été considérablement augmentée ces dernières années. Généralement positionnés à proximité directe des accès à l’autoroute, ces parkings participent à développer le covoiturage de longue distance. Avec une centaine de parkings déjà déployés, ce sont plus de 4 000 places qui sont disponibles aux points d’accès aux réseaux APRR et AREA.

  • La voie de covoiturage est-elle active en permanence ?

Ce n’est pas une règle générale. Certaines voies de covoiturage disposent d’une signalisation dite dynamique permettant une activation uniquement lorsque les conditions de trafic le nécessitent. En outre, pour optimiser le fonctionnement d’une infrastructure routière, des dispositifs particuliers de régulation du trafic peuvent équiper les voies. Cette régulation intervient avant l’activation de la voie de covoiturage en réduisant progressivement et de façon automatique la vitesse des véhicules pour l’ensemble des voies. Dans ce cas de figure la voie de covoiturage n’est activée qu’à partir du dépassement d’un seuil de trafic critique. Une voie de covoiturage doit donc être considérée comme active dès que le panneau de signalisation est présent ou activé (en cas de panneau lumineux). 

  • Pourquoi n’y a-t-il pas de marquage au sol ?

La voie réservée n’est pas matérialisée par un marquage au sol, car elle peut n’être activée que lors des périodes de congestions. En dehors de ces périodes, la voie n’est pas activée, les panneaux lumineux d’activation de la voie sont éteints et la circulation se fait normalement sur l’ensemble des voies. 

  • Où puis-je m’insérer sur cette voie et en sortir?

Un véhicule en situation de covoiturage peut s’insérer sur la voie réservée au covoiturage et en sortir en tout point de la voie, en respectant le Code de la Route.

  • Que se passe-t-il à la fin de la voie réservée ?

À la fin de la voie réservée, après le panneau losange barré, la voie concernée redevient une voie de circulation ouverte à tous les usagers.

  • Un véhicule autorisé est-il obligé de prendre la voie de covoiturage ?

L’utilisation de la voie est possible mais non obligatoire. Chacun reste libre d’utiliser ou non la voie réservée au covoiturage. 

  • Existe-t-il un service APRR de mise en relation des covoitureurs ?

APRR n’est pas directement organisateur des mobilités à la différence des collectivités qui peuvent mettre en place localement des services de mise en relation des covoitureurs. 

Vous pouvez donc souvent trouver localement des services de covoiturage adaptés à une utilisation régulière dans le cadre d’un trajet pendulaire domicile-travail par exemple :

Il existe bien entendu également des applications de niveau national qui permettent de bénéficier du service de covoiturage pour de plus longs trajets. 

  • Que ce se passe-t-il si j’emprunte la voie réservée alors que je ne respecte pas les critères d’éligibilité ? 

Vous risquez une contravention lorsque vous utilisez la voie réservée de façon inappropriée. 
Les contrôles sont assurés par les forces de l’ordre, seules habilitées à verbaliser les usagers de la route. Les contrôles peuvent être inopinés. Certaines voies, comme celle de l’A48 à l’approche de Grenoble, sont équipées d’un radar fixe de verbalisation automatique activable à distance par les forces de l’ordre. Au 1er janvier 2024, le montant de l’amende encourue est de 135 euros.