En route avec Clou

Clou, c’est qui et musicalement c’est quoi ?

Autrice, compositrice, interprète de chansons françaises pop avec des accents folks.

Pourquoi Clou ?

Oui, qu’est ce qui s’est passé… une erreur, je pense (rires). C’est mon surnom d’enfance. Je m’appelle Anne-Claire. Je faisais beaucoup le clown, parce que l’humour me servait de mécanisme de défense, je pense. Mes parents m’ont rapidement appelée Anne-clown, c’est devenu Anne-clou, puis Clou, et voilà, c’est resté. Comme nom de scène, je trouvais que c’était bien, énigmatique… et ça dit quand même un peu quelque chose.

Voyageons un peu maintenant avec vous. Est-ce que vous avez un lieu qui vous fait vous sentir bien quand vous n’avez pas le moral ?

Récemment je suis passé à Sète pour un concert en hommage à Georges Brassens. Et la méditerranée qui est la mer de mes vacances d’été, quand j’étais petite fille, je ne pensais pas que ça me ferait quelque chose comme ça... c’est une madeleine de Proust incroyable. Je me suis baignée, j’ai vu la mer, cette couleur, cette chaleur, les gros cailloux sous le pied, les mouettes énormes qui n’ont pas peur de venir manger juste à côté de vous, je ne sais pas…ça m’a fait du bien.

Quel est le pays où vous êtes déjà allée et vous vous dites qu’il faudra forcément y retourner ?

Il y a les Etats-Unis, j’y ai vécu un an, j’ai fait une année universitaire là-bas. J’ai une fascination pour l’Amérique, pour la musique américaine, pour la richesse de ce pays, chaque état est extrêmement différent et je n’ai pas du tout terminé de l’explorer. Mon rêve, c’est d’y retourner pour chanter.

Après, il y a un pays qui ne fait plus rêver grand monde maintenant, que moi j’adore c’est la Chine. C’est un de mes plus beaux voyages. J’ai fait quasiment un mois de voyage là-bas, sac à dos, train…Je suis fascinée par la langue, par la culture et par ce peuple résilient.