En route avec le chauffeur du car de Gaël Faye

Salon du "tour-bus" de Gaël Faye avec table et fauteuil

Salon du "tour-bus" de Gaël Faye © Autoroute INFO

Nous partons maintenant à la rencontre d'un chauffeur de car pas comme les autres. Anthony est le conducteur du tour-bus de Gaël Faye. Il était au micro de Xavier Ferrand, à l'occasion du printemps de Bourges. Un reportage à écouter ci dessous. 

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Anthony a le privilège de conduire Gaël Faye et son équipe à travers toute la France. Il y a 5-6 ans, il était encore chauffeur de transports scolaires, avant d’être attiré par ces grands cars tout équipés, les « tour-bus ». Après nous avoir fait monter à bord, nous nous sommes installés dans les confortables fauteuils du salon dans le fond du véhicule. 14 places, des tables, une console de jeu, des télés, il y a tout ce qu’il faut pour passer de bonnes soirées comme le dit Anthony.

Avant d’en arriver là, vous serez passé par la partie couchette, puis par la cuisine. On y trouve notamment un four micro-onde. « C’est juste pour réchauffer, les odeurs de cuisine dans le car, c’est interdit », précise en souriant le chauffeur.

Anthony chauffeur du tour-bus de Gaël Faye

© DR

Anthony chauffeur du tour-bus de Gaël Faye

Alors, même s’il y a des couchettes, elles sont plutôt pour les artistes et les techniciens. En effet, la nuit, Anthony est derrière le volant. Ensuite, quand ils arrivent sur le lieu du prochain concert, une chambre d’hôtel l’attend. Il faut dire qu’il vit en décalé. Le jour de notre rencontre à Bourges, l’équipe était arrivée de Paris à 4h du matin. Direction l’hôtel pour le chauffeur qui reviendra en cours d’après-midi pour un peu de nettoyage dans le « tour-bus ». Ce soir-là, il pourra même assister au concert, ce qui n’est pas toujours le cas. S’il y a un long trajet dans la nuit suivante, pas de concert, mais une sieste avant de reprendre la route.

Un métier qui peut faire rêver, mais qui n’est, donc, pas forcément facile. Et si vous comptez devenir chauffeur de car pour rencontrer des stars, ce n’est pas la meilleure des options. « Si vous êtes trop accroché à vouloir voir des stars, les équipes le sentent tout de suite, précise Anthony, il y a alors un mauvais feeling et ça se passe mal ».