La journée mondiale de la vie sauvage

Chevreuil dans la brume au lever du jour

Adobestock

Dans le cadre de la journée mondiale de la vie sauvage, ce 3 mars, Xavier Ferrand s'est penché sur quelques ouvrages mis en place par les autoroutes du groupe APRR pour protéger les animaux.

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Commençons avec les plus visibles et certainement les plus connues des réalisations mises en place, les passages à faune, qui ne sont pas installés n’importe où.

Pour Karine Tourret, spécialiste environnement chez APRR, l’objectif est de prendre le temps et les moyens d’étudier au préalable les populations qui sont à proximité du réseau, puisque les autoroutes ont interrompu des couloirs de circulation. Mais naturellement les animaux, entre eux, ont besoin de se reconnecter. Pour permettre ces échanges, il faut reconstituer ces passages. Et il est donc nécessaire d'étudier les espèces qui pourraient être concernées par ces couloirs de franchissement.

Mais il s’agit aussi parfois de permettre une meilleure cohabitation entre les hommes et les animaux sauvages, comme ces serpents de Seine-et-Marne.

Des reptiles profitaient des installations électriques de la barrière de péage de Fleury-en-Bière sur l’A6. Ils trouvaient là le gîte et le couvert, comme nous l’a expliqué Karine Tourret. Sauf qu’ils provoquaient des coupures de courant et que la cohabitation avec les salariés d’APRR n’était pas forcément simple. Il a fallu mettre en place un hôtel à serpents, un hibernaculum. A l’écart des locaux techniques, il s’agit d’un tas de pierre, un peu surélevé, avec plusieurs couches, notamment, de terre et de pierres. Les couleuvres et autres vipères peuvent ainsi entrer et sortir et profiter d’un lieu à la bonne température, en lisière de forêt, afin de trouver leur nourriture facilement.

Il n’aura pas fallu plus d’une semaine avant que les plus téméraires s’approprient les lieux.