Le périphérique parisien à 50 km/h : une décision controversée

Périphérique Paris

© Adobe Stock / Ariane Citron

Après être passé de 90 à 80 km/h en 1993, puis à 70 en 2014, le périphérique parisien pourrait se voir appliquer une nouvelle baisse de sa vitesse maximale autorisée. Explications...  

 

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Le périphérique parisien à 50 km/h : une décision controversée
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Le 1er octobre prochain, vous ne pourrez pas circuler à plus de 50km/h sur le boulevard périphérique parisien. Du moins, c’est ce qu’a annoncé la maire de Paris, Anne Hidalgo. Les motivations sont nombreuses : réduire la pollution environnementale et sonore, limiter les accidents et fluidifier le trafic. Les levées de boucliers ne se sont pas faites attendre : la région Île-de-France fut l'une des premières à dégainer, Valérie Pécresse pointant la congestion de la circulation et le fait que ce sont les non-parisiens qui vont souffrir de cette mesure. Idée partagée par Laurent Nuñez, préfet de police de Paris.

L'argument de la pollution fait également débat : Anne Hidalgo avance qu’il s'agit d’une mesure de santé publique pour les 500.000 personnes qui vivent aux abords du périphérique. Mais ce qui agace le plus les opposants, c’est la verticalité de cette décision et le manque de consultation. Or, sur le plan légal, la municipalité peut décider seule de cette mesure. Cependant, c’est l’Etat qui dispose de la gestion des radars, donc le préfet de police. Et sans les radars, le projet risque d’avoir du plomb dans l’aile. Le conseil régional d’Île-de-France a d’ailleurs voté une motion de l’exécutif opposée à ce projet.