Les applis communautaires moins libres de signaler certains contrôles routiers

Appli dans une voiture

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A partir du 1er novembre prochain, certains contrôles des forces de l’ordre ne pourront plus être signalés par les applications d’aide à la conduite. Les explications de Jean-François Giraud.

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Jusqu’à présent, ces applications de type Waze ou encore Coyote, avaient tout le loisir de prévenir leurs clients de la présence d’un contrôle routier. Un service mal perçu des forces de l’ordre qui voyaient là un moyen efficace de faire capoter leurs opérations.

A partir de novembre, des restrictions seront possibles. Ainsi, interdire la diffusion d’un message signalant la présence des forces de l’ordre sur ces applications pourra être prise par un préfet ou par le ministère de l’intérieur en cas d’opération antiterroriste ou de recherche de malfaiteurs. Les contrôles d’alcoolémie ou de stupéfiants seront également concernés. En revanche, les contrôles de vitesse, eux en seront exclus.

En effet, d'après la sécurité routière, le signalement de ces contrôles permet d'obtenir le résultat espéré, à savoir de faire ralentir les conducteurs. 

Enfin, que risqueront les exploitants de ces applis en cas de non-respect de ces interdictions ? 30.000 euros d’amende et 2 ans d’emprisonnement.