Les locations de vacances du samedi au samedi sont-elles amenées à évoluer ?

Montagne réseau AREA

© APRR / Xavier Chabert

C'est le fruit d'une habitude franco-française : les locations de vacances se prennent, dans 95% des cas, du samedi au samedi. Conséquence directe, des heures à patienter dans les bouchons avant d'arriver à destination. N'y-a-t-il pas moyen de réserver autrement ? Cette tradition française est-elle amenée à évoluer ? Eléments de réponses avec ce reportage de Jean-François Giraud. 

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L'avenir des locations du samedi au samedi
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Grégory Chaffret, responsable commercial chez Maeva Home

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Grégory Chaffrais, responsable commercial chez Maeva Home

Le groupe Maeva Home propose quelques solutions alternatives

Difficile de changer des habitudes tellement ancrées aussi bien chez les vacanciers que dans les professions touristiques et immobilières. Grégory Chaffrais travaille pour le groupe Maeva Home. Fort de 4.000 locations à travers tout le pays, son responsable commercial a conscience des désagréments générés par cet usage. "Proposer des locations du dimanche au dimanche ne peut s'envisager qu'en dehors des périodes scolaires", explique-t-il. "Car certaines périodes sont la garantie de revenus conséquents pour les loueurs". Impossible pour eux de se passer de cette rentrée financière. A la marge, des aménagements sont plus faciles sur les autres périodes.

La compagnie des Alpes gère 2500 locations d'altitude

©JF Giraud

La compagnie des Alpes gère 2500 locations d'altitude

L'évolution se fera pas à pas

Stéphane Pradlon est l'un des représentants de la compagnie des Alpes. Très implanté dans les Alpes du nord, cette entité a elle aussi conscience que ces locations possibles presqu'uniquement le samedi ne sont plus forcément du goût des vacanciers. L'entreprise propose des tarifs préférentiels pour d'autres modes de locations mais cela semble encore être assez méconnu. Le télétravail permettra peut-être à des milliers de vacanciers de décaler leurs congés dans les années futures. Une tendance qui se profile et que les sociaux-professionnels regardent de près.