L'histoire des Anis de Flavigny

C’est une histoire d’amour, qui ne s’essouffle pas, entre un berger et une bergère. Vous savez, ces deux personnages que l’on trouve sur les boîtes métalliques ovales. Mais avant d’en arriver là, quel a été le point de départ ? Nous avons posé la question à Catherine Troubat, directrice de l’entreprise : « L’abbaye présente à Flaviny-sur-Ozerain a été fondée en 719, à l'époque de Pépin le Bref et Charlemagne, sur les traces d’une ancienne villa gallo-romaine. Les Romains avaient amené la connaissance de la graine d’anis. Les moines ont eu l’idée d’en faire une dragée. La petite graine a ainsi été enveloppée de sirop de sucre… ».

En 1591, cette dragée devient le bonbon à l’anis que nous connaissons aujourd’hui. Depuis cette date, on utilise pratiquement la même recette, et tout est fait à Flavigny, au cœur de l’ancienne abbaye bénédictine. « Nos graines d’anis viennent d’Espagne, poursuit Catherine Troubat, mais on les nettoie ici et ensuite, on les fait grossir et on crée nos petits bonbons. Nous les mettons aussi en boîte sur place. Ces dernières proviennent aussi de Bourgogne ».

Différents parfums ont été fabriqués par la suite, neuf au total, comme par exemple au gingembre, au cassis ou encore au citron. Des bonbons qui s’exportent un peu partout dans le monde.

Le village de Flavigny-sur-Ozerain est accessible depuis la sortie 23 de l’A6, en Côte d’Or.

Pour en savoir plus sur les secrets de fabrication de ces célèbres petits bonbons, rendez-vous sur le site des Anis de Flavigny et pour plus d'infos sur le village de Flavigny-sur-Ozerain, classé parmi les plus beaux villages de France, cliquez ici !