L'université Gustave Eiffel est au cœur des problématiques des transports
28 octobre 2023
©JF Giraud
Créée en 2020, l'université Gustave Eiffel est installée à Champs-sur-Marne, près de Paris. Elle dispose également d'autres sites à Nantes, Aix-Marseille et en région lyonnaise. Elle a intégré en son sein l'ancien IFSTTAR, l'Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux. Cette université est donc en lien direct avec les problématiques liées aux transports et à l'aménagement du territoire.
Près de 2.500 encadrants, chercheurs et enseignants constituent cette université. 17.000 étudiants planchent chaque année, sur les thèmes liés aux transports et à la mobilité de demain. Un véritable vivier qui tente de définir ce que seront nos villes, routes et réseaux dans un futur proche. "L'idée, c'est de couvrir tous les aspects des dynamiques urbaines", comme le rappelle Corinne Blanquart, la vice-présidente de l'université.
©DR Université Eiffel
Le site de Nantes, au plus près du bitume
A Nantes, l'université travaille plus particulièrement sur les infrastructures routières. L'un de ses responsables, Pierre Hornych, précise que le site s'étend sur 120 hectares. Il compte plusieurs pistes d'essais permettant de tester des routes ou des ouvrages en grandeur nature. Leur durée de vie est notamment mise à l'épreuve. C'est également ici que l'on étudie quel impact les transports ont sur notre environnement.
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Le site de Bron travaille sur l'accidentologie des transports
Installé à Bron, près de Lyon, ce site de l'université étudie plus particulièrement les secteurs liés aux accidents et à la façon de les éviter. C'est ici que sont établies les statistiques nationales des blessés de la route. Un autre laboratoire travaille sur l'ergonomie et la conduite. Pourquoi les conducteurs ont tel ou tel type de comportement, est l'une des principales question posée. Enfin, le laboratoire de biomécanique des chocs réalise les tests pour évaluer les risques en cas de collisions.
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Le véhicule autonome passé au crible
C'est dans ce cadre que le site de Bron travaille sur le futur véhicule autonome. Xuguang Wang est chercheur et travaille notamment sur le temps de réaction du futur "conducteur passager" de la voiture qui se conduira toute seule. En combien de secondes il pourra reprendre les commandes du véhicule en cas de problème, telle est la question !
Toujours sur cette thématique, ce laboratoire élabore actuellement les futurs sièges de ces véhicules autonomes. Ils devront être très confortables et multi-usage. C'est peut-être un détail pour vous mais sur ce site de Bron, on l'étudie beaucoup !
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