Malgré la crise, toujours plus de contrôles techniques en 2020
22 janvier 2021
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Il y a certains secteurs qui échappent aux difficultés de la crise sanitaire. C'est le cas des centres de contrôle technique automobile dont l'activité n'a pas fléchi l'an dernier, d'après le bilan fait par le groupe DEKRA Automotive. Emmanuel Albisser.
Malgré une fermeture complète des centres de contrôle pendant plus d’un mois et demi en mars avril 2020, les français ont passé l’an dernier près de 25 Millions de contrôles techniques, c’est même plus qu’en 2019. Pour Karine Bonnet, la directrice générale de DEKRA Automotive qui représente environ un quart des centres de contrôle en France : "on a de la chance d'être dans une profession qui a été préservée par rapport à ce contexte sanitaire puisque quand il y a eu le déconfinement progressif fin avril, la majorité des centres étaient ouverts de façon massive et puis il y a eu cette tolérance sur les délais accordée par le gouvernement jusqu'au 5 octobre, ce qui fait que les véhicules qui auraient dû passer pendant la première période de confinement sont venus après et il y a eu cette période qui a permis de lisser pour absorber les flux tout en maintenant le niveau de sécurité sanitaire. Quant au deuxième confinement et le couvre-feu, cela n'a pas eu d'effet si ce n'est changer un peu leur organisation et leur amplitude d’ouverture, ouvrir plus tôt le matin, ne pas faire de pause méridienne"
Depuis plusieurs années, globalement, on a 4-5 % des gens qui font vraiment leur contrôle technique à échéance, sinon il y en a une grosse moitié qui le fait dans le mois suivant.
Grace au report de 3 mois accordé sur les dates d’échéance pour passer le contrôle technique obligatoire, les Français n’ont donc pas pris de retard dans leurs obligations, en tout cas, pas plus que d’habitude, d’après Karine Bonnet : "Depuis plusieurs années, globalement, on a, à peu près, 4-5 % des gens qui font vraiment leur contrôle technique à échéance, c’est-à-dire dans la semaine, sinon il y en a une grosse moitié qui le fait dans le mois suivant et puis quelques-uns dans le mois précédent. Et là sur novembre-décembre, on retrouve le même comportement habituel."
On observe quand même que le nombre de contrôles techniques périodiques, ceux qui doivent être passés tous les deux ans, est lui légèrement en baisse par rapport à 2018. -1,48%, c’est 300.000 véhicules manquants. Mais, à priori, rien d’alarmant : d’abord c’est moins que les défections qui avaient été observées l’année précédente et cela s’explique en partie par les différentes primes à la conversion qui ont envoyé environ 200.000 véhicules à la casse.
