Travaux autoroutiers : contraintes et difficultés

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APRR

Sur les autoroutes, les chantiers sont nombreux au printemps. Quelles sont les contraintes à respecter, les difficultés soulevées selon le milieu où se déroulent des travaux ? Quels sont les chantiers les plus compliqués à effectuer ?

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De plus en plus le bruit est pris en compte, la qualité de l’air aussi.

Selon qu’ils ont lieu sur les chaussées, dans les accotements ou encore sur les ponts, les travaux peuvent sembler plus ou moins complexes à mettre en œuvre. Pour de simples travaux de réfection de chaussée, cela change tout qu’ils aient lieu en rase campagne ou près d’habitations. « En général, dans les zones urbaines, vous allez travailler la nuit à cause du trafic. Vous allez pouvoir couper ou basculer l’autoroute autour de 20 heures pour rouvrir au trafic à 6 heures du matin. Donc l’entreprise doit amener le matériel après 20 heures, et tout retirer avant 6 heures. Le temps de travail est relativement court. Le même type de chantier de chaussée que vous faites en rase campagne, on est capable de laisser l’entreprise travailler pendant 2 mois et demi et donc de reprendre 50 km d’autoroute en ayant amené ou fabriqué 150 000 tonnes d’enrobé » explique Philippe Giguet, directeur infrastructure patrimoine et environnement chez APRR. A cela s’ajoutent les contraintes environnementales. Elles sont de plus en plus exigeantes et ne se limitent pas seulement à la faune et à la flore.

Pour 2300 kilomètres d’autoroutes au sein du groupe APRR, l’entretien des infrastructures coûte près de 130 millions par an. Cela représente une moyenne de 60 000 euros par kilomètre.

Elise Vallade