Zoom sur la chirurgie réfractive

Opération de chirurgie réfractive

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Vue et conduite sont indissociables. Et pourtant, d'après l'ASNAV (l'association nationale pour l'amélioration de la vue), huit millions de conducteurs ont un trouble de la vue non ou mal corrigé. Pour les personnes gênées par les lunettes et lentilles, il existe aussi la chirurgie réfractive, qui permet de retrouver une parfaite acuité visuelle. Au micro de Roald Billebault, Medhi Ziadi, ophtalmologue à Dijon, nous explique tout d'abord ce qu'est la chirurgie réfractive. Un reportage à écouter ci-dessous

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Zoom sur la chirurgie réfractive
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La chirurgie réfractive permet de se passer de lunettes ou de lentilles une bonne fois pour toute. Chaque année ce sont près de 200.000 Français qui passent le cap. Une tendance à la hausse depuis la crise sanitaire du Covid et du port du masque, véritable casse-tête pour les porteurs, qui voient les verres de leurs lunettes embuées en permanence.  

Pour autant, tout les défauts de vision ne sont pas corrigeables. Seuls les patients atteints de myopie, de presbytie, d’hypermétropie ou d'astigmatisme pourront subir une intervention. Il faudra au préalable suivre un examen, qui devra définir si le patient est éligible ou non à l'opération. Il faut en effet que l'œil soit sain, exempt de glaucome par exemple, et ne pas être atteint de maladie auto-immune. L'opération, qui dure une vingtaine de minutes sous anesthésie locale, consiste à sculpter la profondeur de la cornée. L'intervention est totalement indolore et n'est pas incisionnelle. Les jours suivants, la conduite est à proscrire et il faudra refaire son permis de conduire, afin de supprimer la mention indiquant le port d'un dispositif de correction. Effets indésirables de la chirurgie réfractive : une sensation d'œil sec, de photophobie qui, malgré tout, se résolvent en quelques jours avec des collyres lubrifiants.

Niveau tarifs,  la chirurgie réfractive est en moyenne facturée 3.000 euros pour les deux yeux. Il ne faut pas espérer une prise en charge de la Sécurité sociale, qui considère qu'il s'agit d'une opération de confort. Il faudra se tourner vers sa mutuelle, qui, selon son contrat, prendra en charge une partie des frais.