AREA a 50 ans : témoignages de salariés

L'A43 près de Chambéry, la montagne en fond

APRR/CHABERT Xavier

La société AREA fête cette année ses 50 ans, l'occasion de tourner quelques pages de l'album de famille avec ce long format d'Emmanuel Albisser qui a recueilli le témoignage de salariés.

Paragraphes

C’est le 5 avril 1971 qu’est signé le décret instaurant un contrat de concession pour les autoroutes Rhône-Alpes. On ne parle pas encore exactement d’AREA, ça viendra dans les mois qui suivent. AREA qui signifie au départ Association pour la Réalisation et l'Exploitation des Autoroutes.

50 ans plus tard, le réseau compte une dizaine d’autoroutes et plus de 400 km de chaussée. Il a été intégré à APRR pour former un groupe de 3500 salariés.

Ceux-ci, dont certains sont entrés chez AREA au début des années 80, nous racontent les évolutions de l'autoroute au fil des décennies. Sécurité accrue, trafic plus important, matériels plus modernes...

Alexandre Claude, directeur du réseau AREA : « On se rend compte du dynamisme que cela apporte autour d’une autoroute. On désenclave certaines villes, on voit qu’on apporte de l’activité économique. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on est quasiment sur un trafic urbain voire périurbain, on peut habiter Chambéry et travailler à Lyon, on peut habiter à Grenoble, travailler à Chambéry... Beaucoup beaucoup de nos clients utilisent AREA tous les jours »

Patrick Gérard, récent retraité : « Sur St-Quentin Fallavier, quand j’étais receveur-chef, on pouvait descendre la nuit casser la croute en cabine avec les péagers, et on n’était pas dérangés par les clients, ça veut dire que la nuit sur St-Quentin Fallavier on n’avait zéro passage, aujourd’hui ça n’existe plus. »

Véronique Ponthus, service prévention : « C’est culturel maintenant dans l’entreprise. Pour chaque personne, c’est une priorité quand il arrive au travail. On fait beaucoup de prévention intégrée. Si, par exemple, on doit travailler sur une nouvelle machine, on va travailler avec les ingénieurs pour faire de la prévention pour ne pas que les salariés se blessent quand ils vont travailler sur cette machine. »

Hervé Coquet, chef d’équipe d’agents routiers : « En 10 ans, la technologie évolue, le matériel se modernise. On a maintenant des robots broyeurs, qui sont télécommandés, qui nous enlève beaucoup de travail qu’on faisait avant à la main. Et c’est beaucoup plus numérique aussi, avant on prenait tout sur le calepin, aujourd’hui on a des tablettes numériques dans les véhicules. »

A ce jour, la dernière extension du réseau AREA, c’est la reprise de l’A480 dans la traversée de Grenoble. Une autoroute entièrement urbaine qui est en train d’être complètement remise à neuf. Une toute nouvelle voie de covoiturage vient d'être mise en place juste avant l'accès à cette A480. L’histoire de l'autoroute se poursuit.