ATMB : les grands projets 2025
23 janvier 2025
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A l'occasion de ses traditionnels vœux, la société ATMB autoroutes et tunnel du Mont-Blanc a présenté quelques projets phares pour 2025. Trois grands secteurs sont prioritaires : la mobilité, l'environnement et bien sûr la sécurité. Cela concerne au 1er chef les travaux de restauration du Tunnel du Mont-Blanc.
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Autoroute INFO : Parmi les grands chantiers de sécurisation figure en 2025 la poursuite des travaux sous le tunnel du Mont-Blanc ?
Erwan Le Bris, directeur général ATMB : "En 2024, nous avons réalisé un chantier test pour pouvoir travailler in situ avec des méthodes expérimentales pour rénover la voûte du tunnel. Ça se traduira par une nouvelle phase de travaux et une fermeture du tunnel du Mont Blanc à l'automne 2025. La sécurité sur notre réseau, ça se fait également à travers la suite du chantier relatif au tunnel du Vuache avec des portiques de présignalisation et également la mise en place d'abris dans le tunnel. Nous allons également terminer des travaux importants pour la route blanche, l'axe entre Passy et Chamonix, avec une sécurisation des fameux virages en descente de la route blanche de manière à ce qu'il y ait moins de risques d'accidents à l'avenir sur cet axe. "
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Christophe Castaner, vous êtes président d'ATMB. En 2025, ATMB va investir également dans l'innovation avec le projet e-road Mont-Blanc et le projet de l'autoroute en péage Flux libre. De quoi s'agit-il ?
Nous allons tester dans le département de l'Ain, et avec de grandes entreprises, des majors comme Alsthom, l'électrification d'une route. Cela consiste, pour un camion, à avoir une charge de batterie qui soit 4 à 5 fois inférieure à celle qu'il a aujourd'hui, et donc 4 à 5 fois plus de mobilité pour faire en sorte qu'il puisse se recharger en roulant. Il y a trois process. Nous allons en tester un. L'ambition, c'est de trouver le meilleur. Et puis un autre projet majeur : les autoroutes du futur seront sans arrêt ! Sans arrêt, mais pas pour autant sans paiement. C'est ce que l'on appelle le flux libre ou le free flow. Le principe, c'est que vous ne passez pas la barrière de péage, mais vous avez un abonnement, vous êtes identifié et vous payez automatiquement. Et si vous n'avez pas d'abonnement, il faut faire en sorte de pouvoir payer à partir de son téléphone, voire quand on arrive chez soi, d'aller chez le buraliste pour payer. Il se trouve qu'un camion qui s'arrête à un péage consomme 1 litre de carburant lié à l'action de redémarrer. C'est 1million de litres et 390 tonnes de CO2 qui vont être économisées par le passage au Free flow.