Comment réagir en cas de panne sur autoroute ?
31 juillet 2025
© Autoroute INFO
« La survie sur la bande d’arrêt d’urgence est de 20 minutes ». Vous avez peut-être déjà entendu cette phrase. Il s'agit d'un apriori. Il suffit, pour le comprendre, de calculer le ratio entre le nombre de pannes et celui des piétons tués sur le bord des autoroutes chaque année. Quoiqu'il en soit, savoir se mettre à l’abris du danger est primordial.
Se signaler
En cas de panne, si possible, garez votre voiture sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur un refuge. Déclenchez les feux de détresse. Cela rend votre véhicule plus visible. Tous les passagers doivent sortir équipés d'un gilet jaune haute visibilité. On s’en doute, la nuit mais aussi le jour : un piéton est peu visible sur l’autoroute.
Triangle or not triangle ?
À la différence des routes, il ne faut pas poser le triangle de présignalisation sur l’autoroute : c’est une mise en danger supplémentaire pour les piétons. De plus, le vent généré par le passage des autres usagers le renverse systématiquement.
Se protéger
Il faut quitter son véhicule et se mettre derrière les glissières de sécurité, le plus loin possible des voies de circulation, quelque soit la météo. Les services autoroutiers constatent que des accidents se produisent avec des véhicules percutés sur la bande d'arrêt d'urgence ou sur un refuge.
Appeler les secours
Un dépannage sur autoroute se fait par des garagistes agréés, seuls habilités à intervenir dans ces conditions spécifiques. Pour obtenir un dépannage, il existe deux solutions : en restant derrière les glissières en rejoignant une borne d'appel d'urgence ou alors en utilisant l'application SOS Autoroute. Elle fonctionne sur l'ensemble du réseau APRR et AREA. Dans les deux cas, l'appel est transmis au PC sécurité d'autoroute qui envoie sur place un dépanneur et un patrouilleur.
Un réseau cinq fois plus sûr
Les dépanneurs agréés ont dans leur contrat avec les autoroutes un délai d’intervention d’une demi-heure pour les véhicules légers. L’ensemble de la sécurité en œuvre sur l’autoroute en fait un réseau cinq fois plus sûr que le réseau routier.
