En route avec Edgar Grospiron

Edgar Grospiron

©Simonc Cordevants

A l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de Pékin et alors que les Jeux d'Albertville fêtent leurs 30 ans, Emilien Faivre est allé à la rencontre d'Edgar Grospiron, médaillé d'or lors de cette édition. 

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En route avec Edgar Grospiron
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Edgar Grospiron c’est qui ? 

Je suis un vieux champion olympique de ski de bosse, je les ai gagnés il y a trente ans. C’est un peu particulier car je les ai gagnés en France, à Albertville en 1992. Depuis, je suis devenu conférencier, je fais des interventions dans les entreprises sur des thématiques autour de la motivation.

Pour un sportif de haut niveau, voyager est important pour vous. Y-a-t-il eu des agréables surprises, des voyages où, arrivé sur place, vous avez été surpris par ce que vous avez trouvé ? 

Je partais sur des pays où je n’avais pas envie d’aller. Le Japon me semblait un peu loin et trop exotique pour moi. J’y allais avec des a priori mais, arrivé là-bas, au début, les a priori se confirment, tu te demandes ce que tu fais là. Puis, petit à petit, tu commences à comprendre comment les gens vivent, leur culture. Tu t’aperçois que tu ne connais rien, et que c’est bête d’avoir des a priori sur des personnes et des cultures que tu ne connais pas. Tout cela titille la curiosité, devient intéressant et finalement tu te dis : « C’est dommage, je pars trop tôt ».

La route, les voyages en voiture, ce sont des choses que vous subissez ou vous y trouvez du plaisir ? 

Maintenant, j’aurais tendance à dire que je prends du plaisir à voyager en voiture. J’ai un véhicule qui me procure un véritable confort de voyage. C’est une voiture électrique donc il y a un silence à l’intérieur. On a l’impression de flotter au-dessus de la route donc c’est vraiment agréable et un vrai confort.

Je trouve que c’est un moment de paix, agréable, où on prend du recul. On peut écouter de la bonne musique, un bon podcast ou une bonne radio. On est moins "hacké" par son téléphone portable. Cela devient un moment ressourçant.

Les Jeux Olympiques d’Albertville ont 30 ans déjà. Cette année ils ont lieu à Pékin. C’est encore une compétition que vous suivez avec attention ? 

J’adore cet évènement, parce que je connais l’envers du décor, ce que c’est de les préparer, de les vivre de l’intérieur. Je connais aussi la pression à affronter quand on est au départ donc tout cela donne plus de saveur à cet évènement quand je le regarde aujourd’hui.