En route avec Jérémy Ferrari

Jérémy Ferrari c’est qui ? et le spectacle parle de quoi ?

De ce que je sais de lui, c’est un humoriste (rire). Le spectacle « anesthésie général » est mon 3ème spectacle ; je fais toujours des spectacles à thèmes. Ce spectacle est un peu particulier parce que… je fais toujours des trucs très journalistiques, c’est très fouillé, j’amène des documents sur scène et je traite le sujet à fond. Et là c’est un mélange parce qu’il y a un peu de témoignage, c’est un peu plus personnel que les autres spectacles. Celui-ci c’est une analyse du système de santé, pourquoi il va mal ? J'avais écrit ça bien avant le Covid. J’essaie d’expliquer aux gens pourquoi ce système de santé va si mal.

Soyons maintenant un peu plus léger en parlant voyage. Est-ce qu’il y a un lieu particulier que vous adorez ?

C’est le sud de la France, je vais dans le Var. On ne partait pas trop en vacances avec mes parents, on n’a jamais voyagé. On allait tout le temps dans le sud de la France parce que mes grands-parents avaient acheté une maison là-bas pour leur retraite vers les gorges du Verdon, le lac de Sainte-Croix… Et puis, j’ai gardé cette habitude d’y aller tous les ans, quoiqu’il arrive je prends au moins 3 semaines.

C’est un lieu dès que je m’y trouve…je ne vais pas même pas vous dire, c’est les gorges du Verdon ou un village en particulier, toute cette région est folle, en fait. Les couleurs, les odeurs... A n’importe quel moment de la journée, les couleurs changent, les odeurs changent, c’est des régions qui sont vraiment incroyables. Vous tournez la tête à gauche, il y a les montagnes, vous tournez la tête à droite, vous avez un lac.

Vous avez beaucoup voyagé, notamment grâce à votre métier, quelle est le pays qui vous a le plus marqué ?

Il y en a plusieurs pour des choses différentes. Par exemple, j’ai beaucoup aimé le Canada, où j’ai eu la chance d’aller jouer. J’ai aimé l’atmosphère des villes canadiennes. Montréal, j’ai trouvé qu’il y avait une énergie positive, un truc très positif, et pourtant je ne suis pas très fan des villes. Et après j’ai beaucoup aimé Bali, parce que j’ai trouvé que les gens étaient d’une gentillesse désarmante.

J’adore aussi Abidjan et la Côte d’Ivoire, parce que j’ai la chance d’y travailler et d’y aller 2-3 fois par an. Je suis tombé amoureux, notamment d’un endroit qui s’appelle Assinie, où vous avez un morceau de terre, la lagune, un morceau de terre et la mer, c’est incroyable. Et j’aime la Thaïlande aussi, mais je m’éloigne de Phuket, ce n’est pas trop mon délire. Je vais dans des endroits beaucoup plus calmes, parce que la nature est folle. Quand vous vous éloignez un peu et que vous allez dans les côtés un peu sauvage, c’est fou.

Il y a plein d’endroits que j’aime. Je veux avant de mourir avoir vu tous les pays du monde, j’espère que j’y arriverais... je ne pense pas (rire). En fait, je prends du plaisir, à partir du moment où je vois quelque chose que je n’ai jamais vu.