En route avec Florent Marchet

Florent Marchet

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Nous prenons maintenant la route le temps d'une chanson avec Florent Marchet. Xavier Ferrand l'a rencontré chez lui, dans le Berry, lors du printemps de Bourges. Florent Marchet c'est qui et musicalement c'est quoi ? 

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En route avec Florent Marchet
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Florent Marchet c'est qui, et musicalement c'est quoi ?

 

Oh là là, la colle. Et bien disons que je fais plusieurs choses. Mais je suis auteur-compositeur-interprète et donc chanteur de mes propres chansons. Mais j'écris aussi pour d'autres artistes. Je compose aussi des musiques de film. 

 

Comme nous sommes sur Autoroute INFO, la voiture c'est une contrainte pour vous ou est-ce que c'est un plaisir ?  

Moi, je n'ai pas passé mon permis, je n'ai pas mon permis donc j'ai un rapport particulier. J'aime beaucoup être en voiture et mettre de la musique. Il se trouve qu’à 18 ans... je pense que mes parents me trouvaient peut-être un peu trop à “l'ouest” (rires) et se sont dit que si j’avais mon permis, je finirais par aller embrasser les platanes. 

Ensuite je suis monté à Paris pour faire de la musique. Et puis je me suis rendu compte que je n’avais pas besoin du permis et je le déplore. Aujourd'hui, j'aimerais beaucoup le passer mais ça me parait tellement dingue à faire (rires). Et en plus, j'ai une envie avant, ça serait de passer le permis bateau, alors bon... 

Mais je suis très souvent en voiture puisque j'aime aller dans des lieux très mal desservis. J'aime beaucoup d'endroits, comme les Cévennes par exemple, le Berry, j'aime beaucoup la campagne, donc tout ça, ça se fait très souvent en voiture. 

Quel est votre lieu préféré, celui qui vous redonne le moral quand ça ne va pas ? 

J'aime beaucoup me rendre, évidemment, dans le Berry, mais au moins 50 km au sud de Bourges. Quand ça commence à être un tout petit peu plus vallonné, un peu plus sauvage, on va dire avec beaucoup plus de blocage. J'aime beaucoup les Cévennes aussi, c'est un endroit où je me sens très, très bien. Des endroits où il n'y a pas beaucoup de monde, en définitive. 

Je n’ai pas des rêves de fou, même si j'aimerais beaucoup aller en Islande un jour. D'abord, il y a plein de musiciens ou de compositeurs islandais que j'aime, beaucoup de studios. Étonnamment, il y a une sorte de... comment on dit ? De fourmilière de talent. Mais aussi parce que les paysages semblent complètement fous.