En route avec IAM
7 août 2022

©AutorouteINFO
Nous prenons maintenant la route avec une partie des Marseillais du groupe IAM. En voiture ou en avion, ils nous emmènent au soleil depuis les coulisses du Printemps de Bourges, où les a rencontrés Xavier Ferrand.
Quelle est votre relation à la voiture ?
Akhenaton : J’aime bien conduire, mettre ma musique. J’apprécie passer du temps au volant quand ce n’est pas trop pénible. Mais la conduite urbaine me fatigue, c’est quelque chose qui m’horripile profondément. Être sur une autoroute avec du bon son et, peut-être, avec du beau temps, c’est plus agréable quand même.
Kheops : Pas pareil (rires). Je ne kiffe pas spécialement l’autoroute, pourtant il y a des moments où c’est bien (rires). Mais bon... rouler sur la corniche ave le toit ouvrant, la musique, c’est top. Nous à Marseille, on a cet avantage : quand tu es dans la ville toute la semaine et que le dimanche, tu te promènes en fin d’après-midi avec le soleil qui tape, tu es en voiture, même dans les bouchons, tu te tournes, tu vois la mer avec le soleil qui se reflète… tu te dis qu'on est bien là.
Shurik’n : Il y a la route qu’on fait en famille pour aller d’un point à un autre, au quotidien, et après celle que l’on fait dans notre travail. Cette route-là, c’est différent, moi je trouve que cela amène à la réflexion. La réflexion chez nous, c’est quand même 50 % de grosses conneries (rires). Parce que, quand même, c’est une quinzaine de potes qui partent en colo, faut avoir conscience de ce que cela peut représenter. Mais on écrit beaucoup sur la route. Moi j’ai beaucoup écrit sur la route dans les albums précédents, j’ai beaucoup d’idées qui me viennent. C’est vrai que ça mène à la réflexion. La longue route, ça a ce côté-là, ce n’est pas pareil. La route dans les embouteillages, moi, ça me gonfle.
D’habitude je demande aussi quel est votre lieu préféré, mais là vous allez me répondre Marseille, non ?
Akhenaton : Pas forcément, j’aime bien l’Asie en général, mais je dirais certains endroits de Thaïlande qui me permettent de déconnecter. J’oublie que je fais de la musique, j’oublie même ce que j’ai fait. Je sors tranquille. Je mange bien, je fais du sport, je prends du soleil, j’aime bien quand il fait chaud. Les gens, le climat, les paysages et la manière de vivre qui est assez simple.
Kheops : On a fait des stages d’un mois pour enregistrer des albums là-bas. On prend vite le pli de la Thaïlande, je trouve.
Shurik’n : Oui, j’avoue que c’est un lieu très très apaisant, la nourriture… pas piquant (rires).
Quel est le pays qui vous fait envie et que vous n’avez pas encore visité.
Shurik’n : Il y en a plein, mais par exemple, on n’arrive pas à aller en Amérique du Sud. On a encore des objectifs (rires).
Akhenaton : J’aimerais bien aller au Costa Rica, parce que c’est très vert et qu’il n’est pas aux prises avec les problèmes des pays alentour. J’ai de la famille qui habite en Amérique du Sud avec de la violence dans les grandes villes. Le Costa Rica est relativement épargné. Une grande partie de leur territoire est un parc naturel avec des animaux encore préservés. J’aimerais bien y aller.