En route avec... José Garcia

Autoroute INFO : José Garcia, bonjour. Nous nous trouvons sur l’aire de Gevrey Chambertin Est, sur l’A31 pour le tournage du film « Nous, les Leroy ». Est-ce que c’est la première fois que vous tournez sur une aire d’autoroute ?

José Garcia : Ah non. C'est souvent notre quotidien. On est toujours plus ou moins sur la route. Le road-movie fait toujours partie inhérente de beaucoup de films. Il y a finalement très peu de films qui ne se passent pas à un moment sur les routes ou sur les aires d'autoroute. 

Est-ce que c’est un peu particulier de tourner dans cet environnement-là ? 

C'est agréable. D'abord parce que c'est un lieu de passage. Deuxièmement, parce que maintenant les aires d'autoroutes sont devenues ultra confort. Ce n'est plus du tout comme avant. On a vraiment tout ce qu'il faut pour pouvoir travailler et s'installer sans déranger. Je dirais qu'on est presque mieux sur une aire d'autoroute qu’en ville où on gêne généralement pas mal.

Et dans votre vie perso, est-ce que rouler, vous arrêter sur des aires, ça fait partie de votre quotidien ?  

Généralement, rouler : oui. M'arrêter sur les aires : le moins possible, mais c'est toujours un bonheur parce que c'est toujours une pause. En plus maintenant, les aires d'autoroute, ce n'est pas ce que j'ai connu pendant des années. Il n’y avait rien ! Quand j'étais gamin, je me disais “mais quand est-ce que quelqu'un va faire au moins un truc pour qu'on puisse manger quelque chose ?” On est arrivé à un niveau où l'aire d'autoroute est devenue un vrai lieu, où on peut prendre du temps, où on a 10 milliards de propositions. Ici [sur l’aire de Gevrey Chambertin Est], c'est vraiment formidable parce qu’il y a plusieurs enseignes qui se donnent le pas.  C'est, c'est devenu vraiment bien. Et puis pour nos amis routiers. Il y a vraiment des choses qui s'installent, c'est de mieux en mieux. Les pauvres,  avant ils n’avaient même pas de sanitaires.