En route avec le groupe Last Train

Last Train, c'est un groupe de copains. On s’est rencontrés quand on avait 12 ans au collège. Pour un groupe de rock, le départ est plutôt évident. Mais la particularité, c'est qu'on en a 30 aujourd'hui et que c'est toujours notre seul et unique projet musical. Musicalement, c’est un groupe de rock assez intense et émouvant. C'est comme ça qu'on aime se définir.

Est-ce que vous avez un lieu magique qui vous fait du bien quand vous n'avez pas le moral ? 

Ça fait maintenant une dizaine d'années qu'on habite à Lyon, qui est une ville dont on est tombé progressivement amoureux. Mais on est Alsaciens. Avec les garçons, on vient d'un tout petit village d'Alsace. Du coup, il y a quelque chose qui fait qu’on aime le calme, la nature... Donc oui, je pense que retourner là où on a grandi est source d'apaisement aujourd'hui.  

Quel est le pays dans lequel vous êtes allés et où vous vous êtes dit : "il faut absolument qu'on y retourne" ? 

La Corée du Sud a été une découverte assez incroyable. L’Asie en général d’ailleurs. Le Japon, la Chine, ou encore la Birmanie avant que cela se referme... Mais en Corée du Sud, c'est la première fois où on jouait dans un pays en Asie et où les personnes connaissaient nos chansons. Il y a quelque chose d'un peu extrême dans la réaction des gens qui vont aller à fond tout de suite sur quelque chose. Au point de connaître les paroles d'un groupe qui vient pour la toute première fois sur le territoire. J'aimerais bien que l’on y retourne un jour.