En route avec... Michael Jones

Vous êtes souvent en tournée et donc souvent sur les routes, comment vous vivez, les déplacements, les trajets ? 

MJ : Ben ça dépend, si je conduis, je fais gaffe à ce que je fais et si je ne conduis pas, alors... je dors ! 

Vous êtes avec le tour bus ou bien vous êtes tout seul de votre côté?

MJ : Avec "Héritage Goldman", on a un gros tour bus très confortable, très agréable mais quand je tourne moins, j'ai ce qu'on appelle un van et il y a une camionnette avec tout le matériel qui tourne aussi avec nous. On voyage assez cool. L'autoroute le plus possible, mais ça m'arrive de flâner sur les routes nationales aussi. 

Ca vous plaît de conduire, de faire de la route ?

MJ : Ca fait partie de ma vie donc ça me gêne pas. Je fais beaucoup, beaucoup de kilomètres, je parcours plus de 80.000 km par an. 

Alors justement, une anecdote qui vous serait arrivée sur la route ? 

MJ : C'était en tournée avec mon groupe. À l'époque, on avait une camionnette aménagée avec 6 places dedans plus le matériel et on est tombé en panne d'embrayage sur la route et comme j'ai un diplôme d'ingénieur en mécanique, j'ai mis les mains dans le cambouis... J'ai découvert la panne, c'était le câble de l'embrayage qui était cassé et je l'ai réparé avec une corde de guitare basse. On a pu repartir sur la route, faire le concert et quand le véhicule a été vendu plus tard, il y avait encore la corde de guitare basse qui faisait fonctionner l'embrayage parce que le garagiste avait dit qu'il fallait tout laisser comme ça parce que c'était plus solide que la pièce d'origine !

Quel est votre rapport à la voiture ? Je crois que vous collectionnez les véhicules ?

MJ : J'aime les belles voitures. J'ai fait mes études dans la voiture. Le premier moteur sur lequel j'ai travaillé en faisant mes études, c'était un moteur de Jaguar, le fameux moteur XK. En tout cas, j'ai bricolé aussi pas mal de motos. J'ai commencé à conduire des voitures, j'avais 13 ans parce qu' à la ferme de ma tante on bricolait des vieilles Austin Seven. On faisait des espèces de stock-cars et on roulait dans les champs.

Vous vous destiniez à travailler dans le milieu de la voiture ?

MJ : En fait, je devais travailler chez Ford Sport, je devais faire de l'assistance sur les rallyes. Je suis venu en France et j'ai rencontré des musiciens, j'ai pris une année sabbatique pour faire de la musique et en fait, ça fait 50 ans que ça dure !

Avez-vous un endroit où vous aimez aller vous ressourcer ?

MJ : Je suis très bien chez moi, j'ai une belle salle de jeu qui s'appelle un studio, donc on peut faire de la musique quand on veut. 

Alors, peut-être un endroit "inspirant", ce serait où ? 

MJ : J'ai comme projet de partir en Irlande pour écouter de la musique et boire des bières. Puis l' Écosse et ensuite aller en Norvège : je veux traverser ce fameux pont qui se trouve entre la Norvège et le Danemark !

En 2012, sortait l'album  « Génération Goldman, volume 1", suivi, l'année suivante, d'un deuxième volume. Sur ces albums, des artistes confirmés interprétaient les chansons emblématiques de Jean-Jacques Goldman.

Dix ans plus tard, un nouvel album  intitulé « L’Héritage Goldman » parait, mais, cette fois-ci, il ne s'agit pas d'un tribute mais de morceaux réarrangés. L'idée étant de "refaire autrement" sans trahir les chansons de Jean-Jacques Goldman, explique Michael Jones.

Sur cet album, on retrouve les tubes légendaires qui ont bercé plusieurs générations comme "Je te donne" , "Quand la musique est bonne" , "Envole-moi", "Il suffira d'un signe" ... des chansons intemporelles et connues de tous.

A ne pas rater, il y aura certainement une date près de chez vous !

Retrouvez, sur sa page Facebook, toute l'actualité de Michael Jones.