Explications sur les bouchons du 8 mai au tunnel du Fréjus

Bouchon vu dans un rétroviseur

©morane

Dans l’actualité, les départs du long week-end du 8 mai ont très perturbés mercredi en direction de l’Italie. Il y a eu de longues heures d’attente au tunnel du Mont Blanc, mais surtout au tunnel du Fréjus, où certains auditeurs parlaient de 8, voire 9 heures, pour franchir l’ouvrage. Xavier Ferrand a interviewé l’un des responsables de l’ouvrage.

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Retour sur les bouchons du 8 mai au tunnel du Fréjus
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Ce long week-end de 5 jours s’annonçait difficile sur les routes de France. Il l’a été, notamment, le mercredi 8 mai, lors des départs.

Cela commençait dès l’Ile-de-France avec plusieurs kilomètres de bouchon sur l’A6 avant la barrière de péage de Fleury-en-Bière, ce qui n’est pas fréquent. Mais c’est surtout en Rhône-Alpes, aux portes de l’Italie, que les difficultés ont été les plus importantes.

Il y a eu plusieurs heures d’attente au tunnel du Mont-Blanc, mais c’était encore plus compliqué au tunnel du Fréjus. Le directeur d’astreinte de la société française du tunnel routier du Fréjus (SFTRF) nous a confirmé qu’il n’y avait jamais eu autant de monde à l’entrée de l’ouvrage. 7000 véhicules sont passés par le tunnel, lors de cette journée. Pour exemple, lors des gros week-end de l’été on tourne plutôt autour des 4 à 5000 véhicules.

De plus, pour respecter les distances de sécurité sous le tunnel, les barrières s’ouvrent quand le véhicule précédent s'est éloigné à 150m. 400 à 450 véhicules peuvent ainsi passer chaque heure, ce qui augmente les temps d’attente. On peut aussi ajouter la fermeture ponctuelle des tunnels précédents pour éviter que des véhicules soient arrêtés sous ces ouvrages.

Pour finir, une autre perturbation est venue ajouter un bon millier de véhicules, voire plus, dans cette journée déjà compliqué : la fermeture du col du Mont-Cenis, entre la France et l'Italie, à cause de la neige.