Interdiction du téléphone au volant : il y a 20 ans, la première mesure voyait le jour

Dans les années 1990, le téléphone portable se démocratise. De plus en plus de Français en possèdent un et s’en servent lorsqu’ils sont au volant. Et c'est en 2003 que la première vraie mesure limitant l’utilisation du téléphone au volant voit le jour. Le texte de loi stipule alors que « l’usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur d’un véhicule en circulation est interdit ». A l’époque, les conducteurs s’exposaient à une amende de 90 € et à un retrait de deux points sur le permis.

Pour contourner cette mesure, de nombreux Français se tournent alors vers les kits mains libres et utilisent désormais des écouteurs ou des casques audios. Mais en 2015, ces accessoires (écouteurs et casques audios) sont eux aussi interdits. Le contrevenant s’expose désormais à une amende de 135 € et à un retrait de trois points sur le permis de conduire.

Les seuls dispositifs légaux sont ceux intégrés à la voiture. Ceux qui retransmettent les conversations téléphoniques directement via les enceintes du véhicule, grâce à une connexion à l’écran central ou à un adaptateur bluetooth.

Pour faire prendre conscience du danger du téléphone au volant, la sécurité routière multiplie les campagnes de prévention. Mais en dépit de ces différentes campagnes de sensibilisation, 80% des automobilistes déclaraient utiliser leur téléphone en conduisant en 2022 d’après une étude d’AXA Prévention.