La mysterieuse Porsche 550 spider de James Dean
6 novembre 2021
Belogorodov - stock.adobe.com
Depuis la disparition de James Dean le 30 septembre 1955, une malédiction semble frapper la voiture de l'acteur. Mythe ou réalité ? Eléments de réponse avec Jean-Philippe Guérand, auteur du livre "James Dean", paru aux éditions Folio. Un reportage de Roald Billebault à écouter ci dessous.
Le 30 septembre 1955 James Dean vient tout juste d’achever le tournage de Géant, son troisième et ultime film. L’acteur se rend à Salinas, en Californie, pour participer à une course automobile, l’autre passion dévorante de sa courte vie.
Au volant de sa Porsche 550 Spider, qu’il a surnommée Little bastard, il est percuté par un étudiant sur la route 466. James Dean meurt sur le coup. L’histoire aussi tragique soit-elle aurait pu s’arrêter là, sauf qu’une série d’évènements, en apparence bien mystérieux vont s’enchaîner. Un certain Georges Barris rachète la carcasse du véhicule pour revendre les pièces détachées encore utilisables. Dans un livre publié en 1974 Georges Barris affirme que tous ceux qui ont approché de trop près la voiture ont connu un destin tragique, notamment les acquéreurs de la transmission et du moteur qui se tuent lors d’une course automobile. Avant eux le chauffeur qui a transporté l’épave, victime, raconte Barris, d’un dysfonctionnement sur le système d’arrimage de la carcasse.
L’histoire ne s’arrête pas là. La voiture est exposée dans le cadre d’une manifestation de la prévention routière. Un incendie ravage les lieux excepté le Spider. En 1960 Georges Barris décide de se séparer de little bastard en l’envoyant à la casse. Elle n’arrivera jamais à destination, la voiture s’étant –toujours d’après les dires de Barris- volatilisée du conteneur la transportant à sa dernière demeure.
Invention de toutes pièces ou réelle malédiction, une chose est sûre, personne ne sait où se trouve la Porsche 550 Spider de l’acteur.
© Silvio / Adobe Stock