La pause-café : comment surveiller le patrimoine autoroutier ?

Sébastien Breton, vous êtes chef du département gestion patrimoine chez APRR. Le patrimoine APRR ce n’est pas moins de 3000 ponts, 10 mille kilomètres de chaussée, 5000 kilomètres de clôtures…comment faites vous pour organiser la surveillance d’un tel patrimoine ? 

En fait, on a plusieurs étages de surveillance. Le premier, c'est celui qui est réalisé tous les jours au quotidien, 24h sur 24h par les patrouilleurs et les agents de viabilité qui circulent en permanence sur le réseau. Dès qu'ils voient un problème, que ce soit un nid de poule, que ce soit un morceau de béton qui se décolle sur le côté d'un ouvrage, que ce soit une clôture percée par exemple, ce problème est signalé dans un objectif de garantir toujours la sécurité des clients. Et puis il y a un autre niveau d'intervention. Sur une fréquence annuelle, on visite un certain nombre d'ouvrages et d'équipements pour regarder certains points particuliers. Par exemple, sur les ponts, on regarde que les garde-corps sont en bon état. On est très organisé. Dans mes équipes, j'ai 5 personnes qui ne travaillent que sur ces sujets-là à plein temps pour assurer la programmation, organiser les interventions et puis au-delà, vérifier que ce qui devait être fait est fait.