La programmation des travaux d’autoroute : comme du papier à musique

Travaux sur l'A714

APRR

La rénovation des autoroutes bat son plein au printemps après les rigueurs hivernales qui ont parfois endommagé les chaussées. Un calendrier complexe à mettre en place car il ne faut pas impacter les flux de circulation.

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Premières contraintes : le trafic plus important pour les vacances scolaires ou pour les ponts de mai. Il faut cependant libérer un maximum de voies avant les congés d’été. S’ajoutent à cela l’entretien périodique des chaussées, des ponts, tunnels, viaducs et autres accotements en fonction des diagnostics effectués régulièrement par des entreprises extérieures. « On planifie à plus de 5 ans les opérations à envisager » précise Sébastien Breton, chef du département infrastructure environnement du groupe APRR.

Cette organisation réglée comme du papier à musique doit prendre en compte aussi les aléas de la vie de l’autoroute : un véhicule en feu ou un accident peut abîmer les infrastructures qu’il faut remettre en état le plus vite possible. « On a plusieurs dizaines d’entreprise partenaires qui nous accompagnent au fil de l’année pour réaliser les meilleurs travaux possibles » explique Sébastien Breton. Selon les besoins, elles peuvent intervenir toute l’année, 24 heures sur 24.

Généralement, les travaux sont prévus du 15 mars au 15 novembre. Mais la période de travaux s’est allongée de 3 à 4 semaines sur l’année. « Les effets d’évolution du climat se font sentir. Nous arrivons à avoir des périodes qui se sont allongées : il fait plus chaud, il y a moins de neige, moins de gel donc ça permet aux entreprises de démarrer plus tôt les travaux » explique Philippe Giguet, directeur infrastructure patrimoine et environnement chez APRR.

L’entretien d’1 km d’autoroute, toutes infrastructures confondues, équivaut en moyenne à 60 000 euros par an.

Elise Vallade