L'A79, un axe bien plus sûr qu'auparavant

Depuis la mise en service de l'A79, le 04 novembre 2022, le nombre d'accidents a considérablement réduit. Moins nombreux, ces accidents sont aussi moins graves. "Depuis que nous avons repris l'exploitation pour la réalisation des travaux (en 2020, ndlr), il n'y a pas eu un seul accident mortel", précise Antony Allot, chef du district d'Auvergne.

C'est précisément grâce à la réalisation de ces travaux, à la mise aux normes autoroutières d'une partie de l'ancienne N79, que le nombre de victimes sur cette route a chuté. "Les accidents qui avaient lieu auparavant sur cette route bidirectionnelle étaient essentiellement liés à des chocs frontaux. Aujourd'hui, ce problème n'existe plus grâce au terre-plein central bétonné qui sépare les voies", rappelle Antony Allot.

Un axe surveillé de près

La bande d'arrêt d'urgence permet par ailleurs des arrêts sécurisés sur cette autoroute à deux fois deux voies, surveillée 24h sur 24 et tous les jours de l'année par de nombreux agents. C'est le cas de Julien Pitault, patrouilleur sur l'A79, qui ajoute : "Chaque zone doit être couverte au minimum toutes les 4h et nous devons intervenir sur les évènements en moins de 16 min, de jour comme de nuit". Qu'il s'agisse d'un obstacle, d'une panne ou d'un accident, les délais doivent être tenus, sous peine d'amendes.

Ainsi, les rondes effectuées sur le terrain par les patrouilleurs s'avèrent primordiales. "Nous sommes sur une ancienne route nationale sur laquelle les conducteurs n'ont pas les mêmes réflexes que sur autoroute. Nous découvrons par nous-mêmes énormément d'obstacles à ramasser ou de poids lourd arrêtés dans des refuges". Une mauvaise habitude prise par les chauffeurs routiers qui empruntaient l'ex-N79 qui doit d'ailleurs cesser, au profit d'arrêts sécurisés sur les aires prévues à cet effet.

La société concessionnaire ALIAE exploite aujourd'hui l'A79 sur 88 km, entre Digoin (en Saône-et-Loire) et Montmarault (dans l'Allier).