Le bilan de la sécurité routière pour 2022

Automobiliste au volant.

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Le bilan provisoire de l’accidentalité routière pour l'année 2022 vient d'être publié par l’ONISR (Office national interministériel de la sécurité routière). Les chiffres de la mortalité sont stables. Du côté des mobilités douces, le nombre d’accidents et de décès sont inquiétants. Le détail des différentes tendances à retenir, avec Jade Bihan.

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Bilan provisoire sécurité routière 2022
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Des chiffres globalement stables

Malheureusement, 3 260 sont mortes sur les routes françaises en 2022, selon le bilan provisoire publié par le ministère de l'Intérieur. Un nombre comparable à celui de 2019, année de référence avant la pandémie - qui comptabilisait déjà 3 244 victimes. En revanche, il y a moins de blessés (-1,3%) et de blessés graves (-1,9%, soit près de 16 000 personnes).

Quels profils pour les victimes de la route ?

Si l’on se penche sur le profil des victimes, ce sont toujours les 18/24 ans qui sont les plus concernés. Un constat qui se confirme autant pour les accidents mortels (552 tués), que le nombre de blessures graves (2 700).

Quelle que soit la tranche d’âge, les hommes sont davantage touchés selon le rapport de l’ONISR. Ils représentent 3 blessés sur 4 et près de 8 morts sur 10 (78%). Des chiffres qui ont augmenté. 

Hausse préoccupante de l’accidentalité pour les mobilités douces

Autres tendances à retenir, la hausse importante de la mortalité des cyclistes et des utilisateurs d’engins de déplacements personnels motorisés. La plupart des accidents ont eu lieu sur les routes de campagne et hors des agglomérations pour les cyclistes. 254 sont décédés l’an dernier, c’est 57 de plus qu’avant la crise sanitaire. Les accidents graves ont, eux, bondit de 13%. Enfin, les accidents mortels ont été multipliés par trois pour les utilisateurs de trottinettes électriques. Avec aussi 600 blessés l’an dernier, contre 200 en 2019.