Les numéros d'autoroutes, une histoire d'horloge

Pour comprendre la numérotation des autoroutes, il faut avoir l’image que Paris est une horloge. La capitale est le point de départ qui a permis d’attribuer les numéros des autoroutes.

En partant du nord de la ville et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, les autoroutes A1 à A16 sont numérotées dans l’ordre croissant et permettent de rejoindre une ville importante de France. L’autoroute A1 permet par exemple de rejoindre Lille à partir de Paris, l’A4 d’aller à Strasbourg, l’A6 direction Lyon. La même logique de numéro se poursuit ensuite du côté de l’ouest avec l’A10 reliant Paris à Bordeaux et pour finir l’A16 pour aller à Calais.

Néanmoins, il existe des exceptions comme l’autoroute A7 qui part de Lyon et permet de rejoindre le sud de la France, tout comme l’A8 qui longe la Méditerranée.

Pour les autoroutes à deux chiffres, le principe est le suivant : à partir du numéro 20, les autoroutes sont numérotées en 8 secteurs distincts. Au Nord-Est, on retrouve tous les numéros 30 avec notamment l’A31, l’A36 et l’A39. Les 40 sont en région Rhône-Alpes comme les autoroutes A40 ou A43.

En ce qui concerne les autoroutes à trois chiffres, l'exemple de l’A432 dans la région lyonnaise permet de comprendre le fonctionnement. L’autoroute rejoint l'A43 lorsque l’on vient du nord de Lyon en passant notamment par l’aéroport de Saint-Exupéry. Elle prend les deux premiers chiffres de l’A43, car elle est proche de cette autoroute qui est plus importante.

Le système de numéro par zones permet de le faire perdurer dans le temps. Le dernier exemple en date se situe dans l’Allier avec l’A79 qui va relier Montmarault à Digoin. L’autoroute remplace la RN79, connue également sous le nom de la RCEA. La nouvelle autoroute est déjà ouverte sur quelques kilomètres et les travaux seront officiellement terminés à la rentrée de 2022.