Maîtriser sa vitesse, c'est limiter les risques et même gagner du temps

Tout cet été, le Groupe APRR rappelle les conseils essentiels de conduite à travers sa campagne « La sécurité sur autoroute, vous le savez déjà ».

Cette semaine, c’est le respect des limitations de vitesse qui est en évidence sur les panneaux au-dessus des voies. Nous revenons donc sur quelques fondamentaux de la bonne vitesse sur autoroute avec Claire Dufossé, experte sécurité et signalisation chez APRR : « La limitation de vitesse, c’est bien sûr 130 km/h, lorsque les conditions météorologiques sont normales. Et c’est limité à 110 km/h par temps de pluie. Il faut adapter quand même sa vitesse si les conditions météos sont plus dégradées. Par exemple s’il y a du brouillard ou de fortes pluies, il faut, bien évidemment, abaisser sa vitesse en dessous des 110 km/h. »

Les mesures de régulation, pour un gain de temps et d’apaisement

Si la météo est un facteur déterminant dans la vitesse que l’on va adopter, la circulation doit aussi être prise en compte. Ainsi, les jours de fort trafic, des limitations ajustées au nombre de véhicules sont décidées, comme l’explique Claire Dufossé : « On met alors en place des mesures de régulation de vitesse. Il s’agit d’abaisser la vitesse pour fluidifier la circulation. Cela peut-être à 110 ou 90 km/h selon les conditions de trafic. Le but est de réduire le temps de trajet lorsqu’il y a beaucoup de circulation, en évitant la formation de bouchons, ou au moins en la retardant le plus possible. Du coup, on demande un abaissement de vitesse, mais au final, c’est pour gagner du temps »

Cette régulation a un caractère obligatoire. Dès lors qu’elle est appliquée et que vous en êtes informés, il faut la suivre, comme le rappelle Claire Dufossé : « Oui, il faut la respecter, c’est une signalisation sur les panneaux à messages variables que l’on voit au-dessus des voies de l’autoroute. Elle peut être indiquée aussi sur des panneaux, également à messages variables, qui sont dans l’accotement. »

Réduire sa vitesse dans les zones de chantiers

Un autre cas particulier que l’on retrouve sur l’autoroute, ce sont les chantiers, avec des limitations adaptées. « Sur les zones de chantier, décrit Claire Dufossé, il y a également une signalisation qui est en place selon la configuration des travaux. Il faut bien sûr la respecter car nous avons des agents sur le terrain, et il faut préserver leur sécurité. »

Et il est même possible de voir des panneaux 50 km/h dans ces balisages, comme le précise Claire Dufossé : « C’est lorsqu’il y a un basculement, quand les conducteurs qui sont sur un sens de circulation passent de l’autre côté du terre-plein central. C’est très important de respecter cette limitation, pour la sécurité de tous. »

Au péage, ouvrir l’œil et lever le pied

Cette bonne pratique s’applique aussi avant les barrières de péage, comme le rappelle Claire Dufossé : « Au niveau des péages, c’est pareil. Il y a une signalisation et effectivement on réduit sa vitesse à l’approche de la barrière, pour pouvoir s’arrêter dans de bonnes conditions. C’est important aussi pour la sécurité du personnel à pied qui peut intervenir au niveau de ces barrières. Enfin, cela permet également de mieux choisir sa voie de péage puisqu’en fonction des moyens de paiement il faudra se diriger dans la bonne voie ».

De même, les bretelles et diffuseurs imposent d’emblée une conduite plus souple. « Dans les bretelles de sortie ou d’entrée sur autoroute, la configuration est plus particulière. Il faut, là aussi, respecter la signalisation en place. Il est notamment important de bien ralentir quand on arrive sur la bretelle de décélération » souligne Claire Dufossé. 

Un conseil que l’on appliquera bien entendu aussi en arrivant sur les aires de repos ou de service.

La semaine prochaine, nous vous parlerons de la ceinture de sécurité et de ses bienfaits. Si l’écrasante majorité d’entre vous la met, ce n’est pas sans raison. Avec également quelques conseils sur les dispositifs de retenue pour enfants.