Massif des Aravis : sports et nature

La chaîne des Aravis s'étend sur 30 kilomètres de long. Un relief assez particulier constitué d'une succession de montagnes et de combes. A l'extrémité sud de la chaîne, se trouve le Mont Charvin qui culmine à près de 2400 mètres d'altitude. "Quand on remonte la Combe du Grand Crêt, un petit peu avant le sommet si on part sur la gauche, on a le Trou de la mouche" qui peut servir de passage entre la Combe du Grand Crêt et la Combe de Paccaly", explique Jean-François Exertier, guide de haute montagne au Grand-Bornand.

Parmi les destinations phares de ce massif des Aravis, on peut retrouver la Clusaz, le Grand-Bornand ou encore Saint-Jean-de-Sixt, où, l'hiver, on peut s'adonner à toutes sortes de glisses : ski alpin sur pistes ou hors piste, ski de randonnée pour atteindre les sommets des Aravis... Le ski nordique est également très développé dans le massif, notamment au Grand-Bornand, sur le site des Confins à La Clusaz, ou encore sur le plateau des Glières.

L'été, de multiples activités peuvent être pratiquées parmi lesquelles la randonnée. "On n'a que l'embarras du choix : on a des sorties qui sont plutôt tranquilles avec pas trop de dénivelé et qui peuvent se faire en famille, et puis après, on a des sorties un petit peu plus physiques, qui vont durer plus longtemps, et avec davantage de pente, autour de 800-1000 mètres de dénivelé", détaille Jean-François Exertier. On peut aussi pratiquer l'alpinisme, l'escalade, la via ferrata et le canyoning. 

L'un des sommets emblématiques de ce massif des Aravis c'est la Pointe Percée. Il s'agit du point culminant de la chaîne avec une altitude de 2750 mètres. Son nom provient du fait qu'il y a un trou naturel qui la traverse de part en part. "Pour avoir une belle vue, on peut aller, par exemple, au col des Annes, de là on voit très bien le trou de cette Pointe Percée", conseille Jean-François Exertier. 

Une faune et une flore très variés peuplent ce massif des Aravis. Le milieu abrite notamment une espèce réintroduite il y a quelques années : le gypaète barbu. Il appartient à la famille des vautours  et il est particulièrement reconnaissable à son cou déplumé. Le gypaète se nourrit de cadavres et principalement des os. Il possède une envergure pouvant atteindre jusqu'à 2,85 mètres. "En été, quand on va se promener au-dessus du col de la Colombière, on a souvent la chance d'en apercevoir un qui passe dans le ciel au-dessus de nos têtes", précise Jean-François Exertier.

On distingue deux saisons très marquées au coeur de ce massif des Aravis : l'hiver, avec le ski et la glisse, puis l'été, avec la randonnée et toute la découverte de la montagne. Cependant, à l'intersaison, au printemps et à l'automne, il y a toujours de la vie grâce aux activités des agriculteurs et des éleveurs. C'est notamment le berceau de fabrication du célèbre reblochon.

Le massif des Aravis est donc un lieu à découvrir tout au long de l'année !