Près de l'A39 et de l'A40 : le Monastère royal de Brou

“ C’est par amour d’une princesse pour son défunt mari qu’il a été érigé”

Sa construction débute en 1513. Marguerite d'Autriche, fille d’empereur et de la dernière duchesse de Bourgogne va fonder le monastère à la mémoire de deux êtres chers. Elle décide de créer un mausolée pour son défunt mari Philibert le Beau, et pour la mère de celui-ci. 

Si la ville de Bourg-en-Bresse a été choisie pour accueillir l’édifice, ce n'est pas par hasard. Avant sa mort, la mère de Philibert le Beau avait pour souhait de reconstruire un monastère dans la ville. Sa belle-fille a ainsi exaucé dernier vœu. Il accueille aujourd’hui les tombeaux de ces trois personnages.  

Un vaste espace de plus de 2700 m²

Classé aux monuments historiques en 1862, le monastère est divisé en différentes parties. Au rez-de-chaussée on retrouve trois cloîtres (celui des hôtes, des commis et des moines), l’église et les tombeaux. L’étage comporte les appartements de Marguerite d'Autriche, ceux du Prieur, le dortoir des moines sans oublier la grande salle qui accueille certaines œuvres du musée des beaux-arts de Bourg-en Bresse, installée depuis 1922 dans le monastère. 

"L'impression d'harmonie qui se dégage, précise Pierre-Gilles Girault, est dû au fait que l'architecte a supervisé la construction d'un bout à l'autre. Cela explique cette parfaite harmonie et cette homogénéité exceptionnelle... On est aussi frappé par la luminosité. Il y a de nombreuses fenêtres et celles-ci sont dotées de verres blancs et non de verres colorés. Ce sont d'ailleurs les vitraux d'origine. Il y avait une volonté d'une forme de dépouillement et de lumière".

Le monument est ouvert à la visite. Le billet est gratuit pour les moins de 26 ans et permet l’accès au monastère, au musée et à certains évènements organisés dans l’édifice. Un lieu accessible par les autoroutes A39 et A40.

Pour en savoir plus : http://www.monastere-de-brou.fr/