Sur la route de l'école : comment bien commencer l'année scolaire ?

Rentrée scolaire

© Jenko Ataman - Adobe Stock

Cette semaine a été marquée par la rentrée scolaire. À cette occasion, le dossier de la semaine d'Autoroute INFO vous donne quelques conseils pour bien commencer l'année. Un sujet d'Antoine Aupart à écouter ci-dessous.

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L’heure est à la rentrée, après plusieurs semaines de repos. Attention alors à un possible relâchement, au moment de reprendre le chemin de l’école ou du travail. "À la rentrée, généralement, un petit temps de réadaptation est nécessaire pour s'habituer, à nouveau, aux règles un peu plus strictes du partage de l'espace routier, assure Gaspard Michardière, directeur Auvergne-Rhône-Alpes de l’association Prévention Routière. On peut avoir pris quelques mauvaises habitudes, mais c'est également le cas de tous ceux avec qui on partage l'espace routier."

Un gain progressif en autonomie

S’il n’est pas envisageable de laisser les élèves de maternelle aller seuls à l’école, ceux de primaire peuvent, petit à petit, gagner en autonomie. "On déconseille aux petits de moins de 7 ans d'aller à l'école seuls, poursuit Gaspard Michardière. A cet âge-là, on est impulsifs, on a du mal à se concentrer sur plusieurs choses à la fois et se déplacer dans l'espace routier c'est prêter attention à plein de choses. À partir de 7 ans, on commence à pouvoir aller à l'école seul. On conseille de faire deux ou trois fois le trajet avec son enfant et de lui dire de nous emmener pour se mettre dans la position du suiveur. Ça permet de responsabiliser l'enfant et de valider que l'attention est bien portée sur les différents dangers potentiels. Rappelons que sur une trottinette et sur un vélo jusqu'à 8 ans, on a le droit d'aller sur les trottoirs. Si on voit que le trajet avec l'enfant en tant que guide s'est bien passé, on peut le laisser aller seul à l'école."

Le passage au collège

Le passage du CM2 à la sixième n’est pas anodin. En plus du stress qu’il peut engendrer, il nécessite un changement d’établissement, ce qui représente un risque supplémentaire pour les enfants sur le chemin du collège. C'est ce que confirme Gaspard Michardière : "lorsque l'on analyse les statistiques d'accidentalité, on se rend compte que l'on a un pic lors des âges de changement d'établissement. Le passage du CM2 à la sixième, qui va être accompagné d'un gain en autonomie, correspond à un pic en termes d'accidentalité".

De la même manière qu’il faut accompagner les plus petits qui gagnent en autonomie sur le chemin de l’école, il est important d’être présent aux côtés des néo-collégiens en faisant, avec eux, le trajet en vérifiant, premièrement, que le chemin emprunté à pied ou en bus est le bon et, deuxièmement, que les habitudes prises sont bonnes.

Des lycéens plus autonomes mais qui doivent aussi être accompagnés

Même si les néo-lycéens sont plus grands, la rentrée se préparent avec les parents également. "Si on n'a pas envie d'avoir la honte de se promener avec ses parents, la première fois qu'on arrive au lycée, on peut le faire pendant les vacances, ajoute Gaspard Michardière. On peut aller vérifier, en amont, que l'itinéraire est bien compris et le faire avec le véhicule que l'on utilisera au quotidien : le vélo, la trottinette électrique ou le scooter... On peut suivre, en voiture, un scooter, pour vérifier que les habitudes sont bien prises. Pour les lycéens qui auront la chance d'aller au lycée en scooter, les conseils qu'on peut leur donner sont les mêmes que ceux que l'on donne aux autres utilisateurs : ne pas oublier son casque et ses gants et accorder une importance particulière au fait de bien voir et de bien être vu."

Pour les étudiants qui, pour certains, ont leur permis depuis quelques semaines seulement et qui vont utiliser leur voiture pour se rendre en cours, le conseil reste le même : repérer le chemin avant la reprise des cours.