Tous les syndicats derrière Renault

Identité visuelle de Renault ElectriCity

@Renault

Il y a quelques jours, le fait est assez rare pour être souligné, Renault a réussi à réunir tous les syndicats autour d’une nouvelle organisation. Explications de Xavier Ferrand, à écouter ci-dessous.

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De la CFDT à la CGT en passant par la CFTC, par exemple, tous les syndicats de salariés de Renault dans le nord ont signé l'accord portant sur la création de ’’Renault ElectriCity’’. C'est une nouvelle entité regroupant les usines de Douai, Maubeuge et Ruitz.

Il faut dire qu'il n'est pas question de réduction d'emploi, bien au contraire. L'objectif est « de devenir l'unité de production de véhicules électriques la plus performante d'Europe ». 700 postes devraient être créés pour atteindre une production totale de 500 000 véhicules par an d'ici à 2025 dont 400 000 électriques (aujourd'hui on est plutôt sur un total, toutes énergies confondues, de 135 000 par an).

Et pour être la plus performante possible, la marque au losange a débauché Luciano Biondo. C’est l’ancien directeur de l'usine Toyota d'Onnaing, à quelques kilomètres des sites de Renault. Les Français pourront ainsi s’appuyer sur les techniques de production japonaises réputées très efficace.

Les objectifs avancés varient selon les trois usines concernées. Celle de Douai produira notamment, dès cette année, la Mégane E-vision. Le site de Maubeuge continuera d’être celui des Kangoos électriques, avec un nouveau modèle attendu l’an prochain. Et enfin, d’après le communiqué de la marque, l’usine de Ruitz accueillera une nouvelle activité de fabrication de composants électriques.