Véhicules hybrides : des promesses non tenues ?
6 mars 2024
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En 1997, la Prius, première voiture hybride moderne, sortait des usines nippones de Toyota. 26 ans plus tard, cette technologie n'est plus un argument de vente pour la transition écologique.
A première vue, l’hybride peut séduire les conducteurs qui souhaitent rouler ”plus propre”. Il existe deux type de motorisation hybride : les rechargeables et non-rechargeables. La première et la plus récente est équipée d’un moteur essence qui embarque également une batterie. Cela permet de choisir le type d’alimentation selon ses besoins. Mais en pratique, en raison du poids excessif de ces véhicules hybrides, c’est souvent le moteur thermique qui est sollicité.
Le deuxième type de motorisation, (les véhicules hybrides non-rechargeables) a comme principal défaut l’utilisation constante du moteur thermique. L’assistance électrique ne sert finalement qu’à faible allure. Il faudrait donc rouler constamment au pas pour consommer peu. De plus, ces voitures sont toujours plus chères à l'achat que leur homologue thermique.
En résumé, l’hybride, qu’elle soit rechargeable ou non, ne se serait utile qu’en ville, à condition de respecter strictement son utilisation.