ZFE : ce qui change en 2024

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Depuis le 1er janvier, de nouvelles interdictions sont entrées en vigueur dans les zones à faibles émissions de certaines agglomérations. Elles concernent les véhicules les plus polluants. On fait le point avec Antoine Aupart. 

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ZFE : ce qui change en 2024
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Les zones à faibles émissions (ZFE) doivent permettre d’améliorer la qualité de l’air des métropoles françaises les plus polluées. Une mesure socialement très complexe, puisqu’elle pénalise les propriétaires de véhicules les plus polluants. Le gouvernement, qui souhaitait aller vite et n’autoriser que les véhicules les plus récents dans 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants avant 2025, a assoupli cette mesure l’été dernier.

Ainsi, seules 11 ZFE ont vu le jour depuis 2019, et seulement 5 ont l’obligation de durcir la règlementation liée à la circulation des véhicules les plus polluants. Il s’agit de Paris, Lyon, Aix-Marseille, Rouen et Strasbourg. En 2024, Lyon et Strasbourg interdisent la circulation des véhicules munis d’une vignette Crit’Air 4, en plus de ceux dotés d’une vignette Crit’Air 5 et les non classés (ce qui était déjà le cas depuis le 1er janvier 2023). Les 13 communes de la métropole grenobloise mettent également en place cette nouvelle interdiction des Crit’Air 4. Les voitures diesel d’avant 2006 et toutes celles immatriculées avant 1997 sont désormais interdites dans ces agglomérations. C’était déjà le cas dans les métropoles de Paris, d’Aix-Marseille et de Rouen.

En ce qui concerne l’agglomération lyonnaise, le périmètre de la ZFE est également élargi. En plus des communes de Lyon, Caluire, Villeurbanne, Bron et Vénissieux, le périphérique ainsi que les M6 et M7 intègrent, en 2024, la zone à faibles émissions. Le tunnel de Fourvière est concerné par cet élargissement.