En route avec Broken Back

Broken back, c'est mon nom d'artiste. Je fais de l'indie-pop, folk, électro. Broken Back ça veut dire dos cassés en anglais parce que j'ai commencé la musique, la composition, la production et tout ça par un malheur en fait, une convalescence. Je me suis bloqué le dos et c'est comme ça que j'ai commencé, en 2013, à faire des chansons. 

Avec un instrument de musique trouvé dans un magasin de jouets ? 

Oui effectivement, en fait cette fameuse guitare du placard où on se dit : un jour je me mettrai à la guitare. Donc j'avais une guitare dans mon placard qui venait d'un magasin de jouets et c'est comme ça que j'ai commencé à faire mes premières prods. C’est avec cet instrument à 20€ que j'ai fait mes morceaux qui ont cartonné en streaming.  

Est-ce qu'il y a un lieu qui vous permet de vous ressourcer quand vous n’avez pas le moral ? 

Moi c'est Saint-Malo. C'est pour ça que j'ai basé ma vie là-bas. J'ai réaménagé à Saint-Malo, j'ai grandi là-bas. C'est une ville dans laquelle je me sens super bien pour composer notamment. Donc tous mes albums sont composés à Saint-Malo. C'est la ville qui me ressource.

 Quel est le pays où vous êtes déjà allés et vous vous êtes dit, je vais y retourner c’est sûr ?

 On va dire l'Italie, parce qu'il y a quand même vraiment une vibe là-bas, même d'un point de vue culinaire et tout. A chaque fois, c'est une petite madeleine de Proust. L'Espagne aussi, c'est une terre qui m'inspire énormément. On est allé composer une partie de l'album en Andalousie avec Sam et Tom qui sont les musiciens qui m'accompagnent sur scène.  

J'adore aussi une ville qui s'appelle Ubud qui se trouve en Indonésie dans la province de Bali. C'est une ville très portée autour du Zen, de la méditation. Il y a beaucoup de temples, beaucoup de rizières. C'est vraiment magnifique et c'est une ville dans laquelle aussi je me sens super bien pour créer. Je pourrais t'en citer beaucoup, beaucoup (rires).