En route avec... Charlélie Couture

Charlélie Couture, pour vous, que symbolise le voyage ? 

Le voyage, c'est le fait de se mettre soi-même dans une situation différente et inconfortable, quand on est dans l'inconfort. Tout d'un coup, on devient sensible à des tas d'autres choses, qu'on ne voit pas quand on est dans sa routine et le fait de voyager c'est goûter des produits qu'on ne connaît pas. C'est sentir l'air autrement. C'est, tout d'un coup, se retrouver dans une autre situation et s'obliger à être lecteur et spectateur du monde. D'habitude on agit et on est acteur et là tout d'un coup on devient spectateur du monde.  

Lequel de vos titres vous conseilleriez pour un voyage ? 

J'ai écrit une chanson qui s'appelle Jacobi, qui était sur la marche et le fait de se mettre en mouvement pour aller voir ailleurs ce qui se passe. C’est le premier titre qui me vient à l'esprit.  

Quel titre symbolise le mieux le voyage, tous titres confondus, tous artistes confondus ?  

Ça dépend des époques. Je dois avouer que quand j'étais gamin, C’est une maison bleue [sic] de Maxime Le Forestier m'avait vraiment fait rêver. Ce qui m'avait incité au voyage, c'était Pink Floyd. C'étaient des musiques comme ça. La musique cajun m'a également fait beaucoup rêver, la musique de la Louisiane. Dès qu'une musique est un peu spécifique, ça m’incite au voyage.