En route avec... Clovis Cornillac

Synopsis

Dans un collège au pied du Mont-Blanc, les élèves de SEGPA ne s’intéressent à rien. Pour les motiver et les faire rêver, Alain, leur professeur, organise une sortie surprenante et périlleuse dans les entrailles d’un glacier. Les adolescents découvrent alors un monde de glace d'une beauté à couper le souffle. Mais ils réalisent qu’avec le réchauffement climatique, si rien n’est fait, ce glacier comme beaucoup d’autres pourrait disparaitre. Contre l’avis de tous, mais entraînés par leur professeur, ils vont se lancer corps et âmes dans un projet fou : protéger le glacier et l’empêcher de fondre… Désormais plus rien ne pourra les arrêter, parce qu’il n’y a pas de planète B !

Vous êtes à l'affiche du film Les Têtes givrées de Stéphane Cazès, qui a pour toile de fond les glaciers du massif du Mont-Blanc. Le film montre des paysages grandioses et on en prend plein les yeux. Comment vous sentez-vous à la montagne ? 

CC : En réalité, j'ai fait beaucoup de films à la montagne et j'aime, en fait, tous les endroits où la nature est assez violente donc, effectivement, la montagne, c'est un endroit où je me sens bien parce que c'est puissant parce qu'il y a quelque chose d'extrêmement costaud. J'aime quand il y a cette puissance-là, je me sens bien dans ces endroits-là.

Vous faites actuellement la tournée de promotion pour le film et vous parcourez beaucoup de kilomètres, comment vivez-vous le fait d'être sur la route ?

CC : Je suis beaucoup en voiture, souvent conduit d'ailleurs parce que comme on fait plusieurs villes par jour on ne peut pas prendre des trains. De mon côté, les petits efforts que je peux faire personnellement, eh bien moi, c'est vrai que je n'ai plus de voiture, je me déplace en vélo. Et puis, par exemple, quand j'ai une voiture de location, j'essaye de prendre un véhicule électrique, ou en tout cas hybride parce que je me dis : on ne peut pas faire l'économie de ne pas essayer ! Sinon, lorsque je dois faire un long déplacement je prends la route, je ne prends pas l'avion en France : on a quand même un pays merveilleux qui est relativement petit, donc on peut quand même se déplacer et par la route et par le train. 

Quel est votre rapport à la voiture ? 

CC : J'aime ça, moi, conduire donc je peux faire des trajets très longs, ça ne me déplaît pas du tout, c'est vrai. 

Et justement, pendant ces trajets, vous faites quoi ?

CC : Souvent je suis avec de la musique ou alors comme je suis assez fan de sport, j'écoute des matchs ou des choses comme ça, mais beaucoup de musique, car, effectivement, avec la musique, j'ai le cerveau qui dérive...

Quel est le lieu où vous vous sentez bien et où vous allez pour vous ressourcer ?

CC : Moi, je vais à Capbreton, je me sens super bien là-bas. Il m'a fallu 54 ans pour découvrir ce lieu. J'ai eu plein d'endroits en France et puis, un jour, j'ai trouvé cet endroit-là, c'est un endroit où je suis vraiment bien.

Et un endroit que vous ne connaissez pas encore, un pays que vous aimeriez découvrir, ce serait où et pourquoi ?

CC : Pour moi, le monde est un endroit qui me fascine. Donc j'ai envie et j'ai eu la chance d'avoir la possibilité d'aller à des endroits très divers, très loin et très particuliers. J'ai travaillé à des endroits où je ne pouvais même pas imaginer, des lieux avec une culture folle. J'aime énormément l'Asie. Donc c'est vrai que c'est un territoire où j'aime bien aller régulièrement. Je trouve que dans les pays asiatiques, il y a cette chose comme ça, très ancienne et où ils nous regardent comme des bébés ! J'aime bien cette notion parce que souvent, la vieille Europe est un peu prétentieuse avec son histoire mais il y a des histoires beaucoup plus anciennes et des civilisations beaucoup plus anciennes, et notamment en Asie. Je trouve ça très agréable d'être dans les pays où, naturellement, ça te remet à ta place.