En route avec Polo et Pan

Bonjour Polo et Pan…. Quoi que l'on n’a que la moitié ce soir...

Pan : "Salut, salut,"

Quelle moitié est avec nous ? 

Pan : "Pan, Polo est en panne…(rires) voilà, il fallait la faire, c’est fait (rires)"

Polo et Pan, c'est qui ? Et musicalement, c'est quoi ?

C'est deux personnes donc, Polo et moi. Pan anciennement Peter Pan comme on m'appelait et lui, anciennement Polo Corp. On s'est rencontrés dans une boîte de nuit branchée à Paris. Ça fait bientôt 10 ans qu'on fait de la musique électronique ensemble. 

La musique électronique, c'est très large, mais vous avez un style très particulier, comment peut-on le définir ?

On utilise la musique électronique comme une excuse. On va dire que c'est un squelette qui nous permet de le muscler avec plein de choses différentes, avec plein de couleurs différentes. On produit les choses de façon électronique, mais on peut aller de la pop à la cumbia, la bossa, ou de la musique plus orientale, nord-africaine. 

En fait, on va dire que c'est un univers florissant, verdoyant, touffu, qui s'entremêle avec quelque chose de plus construit, plus ciselé, plus taillé.

Quel est votre lieu préféré, celui qui vous donne forcément le moral ?

À priori ce lieu se doit d'être imaginaire. D'ailleurs, sur notre 1er album il y a deux morceaux…. Il y a ‘’plage isolée’’ qu'on avait écrit le jour des attentats par exemple. On s'est réveillé, on était isolé chez moi à la campagne et là, le seul moyen d'exorciser un peu ce qui se passait, c'était de créer ce monde un peu merveilleux. C'est une sorte de fuite poétique.

On a aussi écrit ‘’pays imaginaire’’. Donc en fait, on a l'habitude de fantasmer sur beaucoup d'endroits. Le Brésil, par exemple, c'est une musique qui nous inspirent beaucoup. Mais on n'est jamais allé au Brésil. On a l'habitude de fantasmer les choses jusqu'à rencontrer des gens et échanger directement avec eux, de créer un échange.