Gros plan sur l'étude de l'observatoire Cetelem : "La voiture, quoiqu'il en coûte ?"

Achat voiture

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Dans un contexte de hausse des prix de l'énergie et du carburant, les automobilistes sont-ils prêts à payer n'importe quel prix pour continuer à utiliser leur voiture ? C'est la question que s'est posée l'Observatoire Cetelem en réalisant une étude nommée « la voiture quoiqu'il en coûte ? ». 

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Gros plan sur l'étude de l'observatoire Cetelem : "La voiture, quoiqu'il en coûte ?"
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Le premier chiffre qui interpelle dans l'étude est l'estimation moyenne du budget dédié à l'automobile pour un foyer français : 2800 € par an alloués au coût de l’assurance, du carburant, de l’entretien... Un budget qui amène des sacrifices financiers selon Flavien Neuvy, économiste et directeur de l'observatoire Cetelem. 

Évidemment, cela pèse lourd dans le budget des ménages. Ils sont obligés de faire des arbitrages sur certains postes budgétaires comme l'alimentaire. Sur la voiture, c'est vrai que les arbitrages sont difficiles. Si vous habitez en zone rurale ou périurbaine encore plus.

En France, un automobiliste sur deux utilise sa voiture quotidiennement. Par ailleurs, 75 % des Français déclarent ne pas pouvoir se passer de leurs véhicules. Certains craignent alors de ne plus avoir les moyens de posséder une voiture. Ils sont 60 %. La fin des ventes de voitures thermiques en Europe est actée pour 2035. Il paraît alors nécessaire de passer à l'électrique. Mais cette transition a un coût, si bien que sept personnes sur dix ont renoncé à l'achat d'un véhicule. 

 

Ces voitures coûtent plus cher que les voitures thermiques. En même temps, on met en place des zones à faible émission dans beaucoup de métropoles. C’est-à-dire que petit à petit, l'usage de la voiture dans ces métropoles sera réduit. Et l’on ne sait pas comment vont évoluer les prix.

Pour répondre à cette question de l’accessibilité aux voitures électriques, le gouvernement a décidé de faire passer le bonus à l’achat de 6000 € à 7000 €. Cela concernera la moitié des ménages les plus modestes à partir du 1er janvier prochain.