J'ai ramassé des cônes de chantier sur l'autoroute

Je suis monté à bord d’un fourgon pour participer au débalisage d’une zone de travaux.

Avec moi,  à l’arrière Jean-Pierre, au volant Hervé. Nous allons retirer 3 kilomètres de balisage. Jean-Pierre, agent expérimenté, ramassera les cônes sur l’autoroute avant de me les transmettre pour que je les empile. Tout cela se fait en roulant en marche arrière, Hervé ne s’arrête pas. C’est donc son expérience qui fait la différence pour conduire droit aussi longtemps dans ces circonstances. Et pour Jean-Pierre,  il faut donc une certaine habitude pour attraper ces cônes de 4 kg 200 sans les faire tomber, sachant que l’opération va se renouveler une centaine de fois sur ces trois kilomètres. Après avoir enchainé deux piles de quinze cônes, ça commence à tirer, non pas sur mes bras, mais sur mes doigts qui doivent agripper ces 4 kg 200.

Et tout cela se fait avec le passage des poids-lourds et d'autres voitures qui passent à quelques centimètres de la main de Jean-Pierre qui ramasse les cônes. Il faut donc aussi avoir un œil sur ces véhicules qui ne respectent pas forcément les limitations de vitesse et qui ne peuvent pas s’écarter très loin, puisque que nous sommes sur la voie de droite. Les véhicules sont, eux, très proche du terre-plein central.

L’opération se termine à hauteur des panneaux de signalisation qu’il faut retirer de la chaussée, protégée par une flèche lumineuse d’urgence posé sur le toit d’un fourgon qui se trouve juste avant, et qui indique de se positionner sur la voie de gauche.