La cité du vitrail rouvre ses portes dans l'Aube

Le département de l’Aube est aujourd'hui doté de plus de 9000 m² de vitraux dont 1100 m² sont classés aux monuments historiques.  

L'histoire commence à la Renaissance. De riches familles établies à Troyes entreprennent de restaurer la ville. De nouvelles églises sont construites et avec elles, tout un savoir-faire se met en place. De nombreux corps de métier s'installent dans la cité et parmi eux, des artisans verriers qui s'attèlent à orner chapelles, églises et hôtels particuliers de vitraux.

Un patrimoine préservé au fil des siècles

“l'Aube est un département relativement préservé des guerres qui, comme dans la Marne, ont pu faire énormément de dégâts, notamment pendant la Première Guerre mondiale. Et puis il y a eu une intelligence de la préservation au 20e siècle, avec la Seconde Guerre mondiale, où l'on a pensé à déposer une grosse partie des vitraux pour les envoyer en zone libre, ce qui nous a permis de les reposer après-guerre et de les conserver jusqu'à aujourd'hui”, nous explique Fanny Portier. 

Une cité du vitrail restaurée et repensée

C'est dans l’aile ouest de l’Hôtel-Dieu-le-Comte que la cité du vitrail est installée. Se développant sur 3000m² et quatre niveaux, elle se compose : d’une exposition permanente d’œuvres originales, entièrement dédiée à l’art du vitrail, d’un pôle d’étude et de recherche du vitrail. Elle proposera également des ateliers pédagogiques ouvert à tous les publics. 

L'apothicairerie est aussi implantée dans l’ancien Hôtel-Dieu-le-Comte. Le billet d’entrée sera unique, et permettra de visiter à la fois la cité du vitrail et l’apothicairerie. 

Pour en savoir plus : Cité du vitrail