La Peugeot 205 a quarante ans
6 juillet 2023

©Frédéric Russier
C'est en 1983 que Peugeot a commercialisé son "sacré numéro". Quarante ans plus tard, la citadine s'est vendue à près de cinq millions d'exemplaires à travers le monde. A l'instar de la 2 chevaux Citroën et de la Renault 5, la 205 est entrée au Panthéon de l'automobile. Jean-François Giraud a rencontré un collectionneur passionné à Voiron, en Isère.

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Frédéric Russier collectionne les Peugeot 205
Un amoureux des anciennes et des Peugeot 205 en particulier
Frédéric Russier tient son amour des voitures anciennes de son grand-père. Enfant, son aïeul le balade sur les petites routes au volant de sa 2 chevaux. Pour ses 18 ans, l'homme lui en offre même une. Par la suite, Frédéric acquiert d'autres exemplaires de cette légende automobile. Mais les tarifs, toujours plus prohibitifs de "la deudeuche", font qu'il se détourne de ce modèle pour lui préférer son équivalent en matière de nombre d'exemplaires vendus : la Peugeot 205 !

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L'intérieur dépouillé de la Peugeot 205
A la recherche de séries limitées
Véritable icône des années 80, la 205 est devenue un véhicule particulièrement adulé. Frédéric Russier flaire le bon filon et se rend compte que les "youngtimers" recherchent ce modèle. Mais, pour lui, le véritable graal, c'est de dénicher les séries limitées qui ont fleuries tout au long de ces années durant lesquelles la Peugeot 205 a été produite : Roland Garros, Open de Nice ou trois portes. Il a également un petit faible pour les exemplaires avec toit ouvrant intégré, boite automatique ou en version utilitaire.
Mais quelle que soit le modèle, Frédéric Russier roule régulièrement avec l'une de ses quatorze 205. Un réel plaisir de retrouver les sensations de sa jeunesse dans cet habitacle dépouillé et très spacieux. Ses "petites lionnes", comme il les surnomment, sont robustes et bien conçues.
D'ailleurs, il compte bien dénicher la version qui manque encore à sa collection : la 205 Indiana. Un exemplaire qu'il pourrait exposer dans le point de vente dédié au voitures de collection qu'il espère ouvrir prochainement à Voiron.

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Les "petites lionnes" de Frédéric Russier