La pratique de l'éco-pâturage avec des chevaux à proximité des autoroutes
31 décembre 2022
Vous avez certainement déjà remarqué des animaux non loin du domaine autoroutier. Des troupeaux de chèvres, de moutons, mais aussi de chevaux, qui paissent paisiblement dans les prés tout en permettant d’entretenir les espaces verts de l’autoroute. C’est ce qu’on appelle l’éco-pâturage.
En Côte-d’Or, sur l’A31 à la sortie du diffuseur 4 pour Arc-sur-Tille, vous allez rencontrer un troupeau de six chevaux. Un projet d’éco-pâturage proposé par Didier Jeudy, le chef du district APRR du Dijonnais, il y a un an et demi. Un site de quatre hectares avec deux parcelles et une végétation spécifique a été mis à la disposition du centre équestre de la prairie, à Couternon.
"C'est bien protégé, c'est bien grillagé et c'est assez excentré. Encore 2 à 3 grillages à franchir avant d’aller sur autoroute."
La proximité de l'autoroute a amené Loïc Gaudillère, responsable de ce centre, à visiter son troupeau deux fois par jour. L’écosystème est bien fait, il n’a pas besoin d’amener ni de pâturages, ni de fourrages. Labellisé « Bien-être animal », il n’est pas inquiet sur le risque de voir ses chevaux franchir le domaine autoroutier.
L’éco-pâturage augmente de 50% la biodiversité
Didier Jeudy nous éclaire sur la politique d’éco-pâturage du groupe APRR et AREA et leurs objectifs bien visés depuis 3 ans :
"En 2021, on parle de 30 tonnes de CO2 en moins par rapport à un entretien mécanique. En 2022, on est à 46 tonnes de CO2 en moins. L’éco-pâturage en chiffre, c’est 200 kg de CO2 économisés par hectare par rapport au traitement mécanique."
