L'A480 : la fin de 3 ans de travaux de réaménagement

L'A480 au niveau du Pont de Catane

©Christoph Weller

A Grenoble, après presque 3 ans de travaux, l’A480 est mise en service ce mercredi à 2x3 voies sur l’ensemble de la portion située entre Saint-Egrève et le carrefour du Rondeau. Des travaux qui auront considérablement fait évoluer cette infrastructure autoroutière. 

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L'A480 : la fin de 3 ans de travaux de réaménagement
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Construite pour les Jeux olympiques de 1968, l’A480 était une autoroute vieillissante et ne correspondant plus aux normes actuelles. Avec près de 100.000 véhicules par jour, l’axe était constamment surchargé, au point qu’il était souvent contraignant d’y circuler.
Passée en 2015 dans le giron des autoroutes AREA, l’A480 est entrée, dès 2020, dans une longue phase de travaux. Un chantier de référence sur le plan de l’urbanisme, de l‘environnement et de la communication auprès des usagers et des riverains.

En plus d’une mise à 2x3 voies sur un tronçon de 7 km, sans pour autant élargir l’emprise de l’autoroute, le chantier de l’A480 a permis l’implantation de plus de 6 kilomètres d’écrans acoustiques pour les riverains et la création de 17 bassins de récupération des eaux pluviales qui étaient jusqu’alors directement rejetées dans le milieu naturel. 12 de ces bassins sont même invisibles puisqu’ils ont été construits sous l’infrastructure afin de ne pas prendre de place supplémentaire par rapport à la ville. Des aménagements ont également été faits pour sécuriser les cyclistes qui empruntent les pistes longeant l’A480.

Des efforts importants ont aussi été réalisés pour améliorer l’insertion urbaine et environnementale de l’autoroute : plantation de 50.000 arbres et arbustes le long de l’axe, ou encore réalisation de fresques par des street-artists de renommée internationale.

Enfin, l’A480 s’est vue dotée de tous les équipements de dernière technologie afin de faciliter la gestion du trafic : fibre optique, caméras mobiles high-tech, affichage dynamique et panneaux à message variable, boucles électromagnétiques au sol et capteurs radars.

Les effets positifs sur le trafic ont déjà commencé à se faire sentir : les conducteurs qui avaient pris l‘habitude de passer par le centre-ville reviennent progressivement sur l’autoroute, les temps de parcours ont déjà sensiblement baissé, tout comme le nombre d’accidents survenant sur l’axe.

De quoi booster à nouveau l’attractivité touristique et économique de l’ensemble du bassin Grenoblois.