Le groupe Indra dépoussière la filière du recyclage automobile
31 mai 2023
©Indra
Créée en 1985, l'entreprise Indra (Industrie nationale de déconstruction et de recyclage automobile) est devenue en deux décennies, le leader de cette filière en France. Son siège est implanté à Villefontaine en Isère le long de l'A43, l'axe Lyon Chambéry. Rencontre avec son directeur général, Loïc Bey-Rozet.
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Du ferrailleur au recycleur
La filière du recyclage automobile n'a pas toujours une bonne image. C'est souvent celle du ferrailleur, pas toujours organisé et pas forcément très honnête. Dès son origine, tout l'enjeu pour Indra, a justement été de gommer cette réputation en révolutionnant ce secteur. Cela a débuté au milieu des années 80 en regroupant un maximum de démolisseurs indépendants et en classifiant la provenance des véhicules. L'objectif était évidemment d'apporter un gage de sérieux dans les différentes étapes de prise en charge d'un véhicule hors d'usage. Ne plus faire n'importe quoi avec les produits nocifs, respecter au mieux l'environnement, a été la préoccupation majeure.
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Indra, numéro 1 du recyclage automobile en France
En 2008, l'entreprise Indra a été reprise par les groupes Renault et Suez et a connu une nouvelle impulsion sous la direction de Loïc Bey-Rozet, l'actuel directeur général. Aujourd'hui, la société compte près de 200 salariés répartis sur trois sites. En 2022, ce sont près de 450.000 voitures qui ont été recyclées sur les chaines du groupe. C'est le tiers du marché français. Un grand nombre de pièces sont également revendues sur internet via le site B2B "Digipiec".
Autre enjeu pour Indra, s'étendre en Europe et à l'international. L'entreprise ayant acquis un savoir-faire reconnu, elle souhaite exporter ses compétences et participer ainsi au respect de l'environnement, à sa manière.