Le PALOMAR, c'est quoi ?

PALOMAR, c'est l'acronyme de “Paris, Lyon, Marseille”, explique Philippe Bibollet, des Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc. “C'est un plan de gestion trafic qui a été mis en œuvre par les pouvoirs publics après un événement tragique qui a eu lieu en 1975, lors du chassé-croisé du 2 août, jour de canicule où la France a connu plus de 600 km de bouchons. Les gens ont été pris dans ces bouchons pendant des heures et on a dénombré malheureusement 145 décès liés soit à cette canicule, soit à des accidents. Après cet évènement, les pouvoirs publics ont pris des mesures drastiques pour faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Et dès l'année suivante, plus de 600.000 cartes ont été éditées avec 3.500 km d'itinéraires bis répertoriés. C'était le premier plan PALOMAR”. 
 
Pour les sociétés d’autoroutes, les week-end PALOMAR se traduisent par un renforcement des équipes sur le terrain, aux péages, et dans les PC d’exploitation trafic. Ces jours-là, les niveaux de trafic sont bien plus élevés et de nombreux évènements supplémentaires (pannes, obstacles, pertes de chargement...) sont à gérer.