Les constructeurs français inquiets au Mondial de l'Auto

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A l’occasion du mondial de l’auto, et c’est assez rare pour être souligné, les patrons de Stellantis et de Renault se sont exprimés. Xavier Ferrand revient sur les inquiétudes des deux dirigeants.

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Les constructeurs automobile français inquiets
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Commençons avec celui qui a le plus de pression, par manque de résultats, même s’il est soutenu par son conseil d’administration : Carlos Tavares, le dirigeant de Stellantis. Il a rappelé que cela fait plusieurs années qu’il signale que les voitures électriques devraient être au prix des thermiques pour faire face à la concurrence chinoise, avec ce sous-entendu : "aidez-nous". Par ailleurs Il n’exclut pas de se séparer de certaines marques.

Et comme en écho, Luca de Meo, le patron de Renault, a aussi demandé de l’aide, notamment à l’Europe. Il souligne que les Etats-Unis stimulent leur industrie, que la Chine l’organise pour favoriser la concurrence pendant que l’Europe empile les amendes et les règlementations. Comme quoi, on peut être concurrents et transmettre le même message au pouvoir public : "Sans vous on n’y arrivera pas !".